Selon le chef du gouvernement burkinabè, le chiffre d'affaire des sociétés d'Etat est passé de 841 milliards 224 millions de FCFA en 2012 à 937 milliards 259 millions en 2013, soit une augmentation de 11,42%.
«Au titre des impôts et taxes et des dividendes, la contribution totale des sociétés d'Etat au budget s'élève à 28 milliards 608 millions de FCFA en 2013 contre 25 milliards en 2012, soit un accroissement de 14,39%» a-t-il ajouté.
Pour le secrétaire général du ministère en charge de l'Industrie et du Commerce Bernard Zougouri, la contribution des sociétés d'Etat à la formation du Produit intérieur brut (PIB) est en hausse entre 2012 et 2013. «La valeur ajoutée globale, qui traduit cette contribution à la création des richesses nationales, a augmenté de 24,31% en 2013 contre 11,24% en 2012» a-t-il justifié.
Cependant pour le Premier ministre burkinabè «au-delà des chiffres, la vitalité d'une économie se mesure certes, par les performances des unités qui la composent, mais aussi et surtout, par la qualité de leurs prestations».
Il a du reste invité les directeurs généraux, les conseils d'administration et particulièrement les présidents desdits conseils ainsi que l'ensemble du personnel, à œuvrer «inlassablement» à la satisfaction du client qui est, au bout de compte, «le seul et véritable juge»
Au cours de cette 22è session qui a débuté jeudi, Seize (16) structures dont quatorze (14) sociétés d'Etat et deux établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) seront appelées à présenter leurs états financiers aux experts pour l'analyse.
«L'obligation de rendre compte (...) est un principe fondamental et l'une des principales exigences de la gestion publique, de la bonne gouvernance» a souligné M. Tiao.
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