Burkina: L’autorité publique de lutte contre la corruption durcit la traque contre les avoirs illicites

| 30.06.2016
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Le Contrôleur général de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Monsieur Luc Marius IBRIGA, a été reçu en audience le lundi 11 janvier 2016 par le Président du Faso S.E.M. Roch Marc Christian KABORE en présence du Premier Ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Leonard Bazié / Présidence
Le Contrôleur général de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Monsieur Luc Marius IBRIGA, a été reçu en audience le lundi 11 janvier 2016 par le Président du Faso S.E.M. Roch Marc Christian KABORE en présence du Premier Ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou - Les proches des personnalités soumises à l’obligation de déclaration de patrimoine, devront également s’exécuter, une mesure prise mardi par l’autorité publique de lutte contre la corruption pour traquer davantage les biens mal acquis.


Les personnalités soumises à l’obligation de déclaration de patrimoine, devront dorénavant le faire annuellement et non s’exécuter seulement à la prise et à la cessation de fonction.

Cette décision a été prise mardi par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, lors d’un atelier de validation du nouveau formulaire de déclaration d’intérêt et de patrimoine.

Selon Sidwaya qui rapporte l’information, le nouveau formulaire prend également en compte, les biens des conjoints et des enfants mineurs.

Le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga a expliqué au quotidien étatique, que grâce à cette mesure, des personnalités ne pourront pas «cacher» leur patrimoine sous le couvert de leurs proches.

«Le nouveau formulaire permet de saisir tous les aspects du patrimoine de l’intéressé, afin de mieux apprécier son enrichissement d’une année à l’autre», a-t-il poursuivi, d’après la même source.

Les nouvelles dispositions concernent aussi les bénéfices engrangés sur les actions dans les entreprises et autres institutions bancaires et financières, a précisé M. Ibriga.

En rappel, la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso, attendue en vain sous l’ancien régime, a été adoptée le 3 mars 2015 par le pouvoir de Transition.

Les membres de l’exécutif et du parlement, les magistrats, les responsables d’institutions et les autorités administratives indépendantes, les maires et leurs adjoints, les membres des conseils régionaux de même que les membres des commissions de lotissement, les directeurs des organes de presse et les présidents des associations, des OSC et ONG qui reçoivent des financements de l’étranger sont concernés par l’obligation de déclaration de patrimoine et d’intérêt.

Agence d’Information du Burkina
taa/

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