Burkina Faso : plus de 57 milliards de FCFA débloqués pour les communes en 2017

| 21.01.2017
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Le VIe Congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) se tient, les 19 et 20 août 2016 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture intervenue le vendredi 19 août 2016 a été présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Photo : Armand Pierre Roland Béouindé - Maire central de la ville de Ouagadougou
© Kaboré Jean Wilfried
Le VIe Congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) se tient, les 19 et 20 août 2016 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture intervenue le vendredi 19 août 2016 a été présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Photo : Armand Pierre Roland Béouindé - Maire central de la ville de Ouagadougou
Le gouvernement burkinabè va transférer 57.507.708.000 de FCFA aux communes en 2017, afin de leur permettre d'assurer une meilleure fourniture des services sociaux de base, a annoncé vendredi le ministère des Finances, dans un communiqué.

Pour l'exercice budgétaire 2017, le gouvernement du Burkina Faso va débloquer environ 57 milliards au profit des collectivités locales, a affirmé la ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Mme Hadizatou Rosine Sori-Coulibaly.

En 2011, ce sont environ 15 milliards de FCFA qui avaient été alloués aux communes, soit une hausse de 282,17%.

La dotation constitue une première et témoigne de la volonté du gouvernement d'assurer un plein accompagnement des communes dans l'exécution de leurs missions, souligne le texte.

Mme Sori-Coulibaly a souligné le rôle déterminant que joue les collectivités territoriales. Elle a par ailleurs indiqué que l'ambition du Plan national de développement économique et social est de parvenir en 2020 au transfert d'au moins 15% du budget de l'Etat aux collectivités.

Le président de l'Association des municipalités du Burkina Faso, Armand Roland Pierre Beouindé, par ailleurs maire de la ville de Ouagadougou, s'est réjoui de cette volonté affichée du gouvernement d'appuyer les communes.

Toutefois, il a énuméré un certain nombre de difficultés qui plombent l'action des communes. Il s'agit, entre autres, de la réticence de certains services déconcentrés de l'Etat à appliquer les textes, l'inadéquation des organigrammes des communes et les difficultés rencontrées dans la passation et l'exécution des marchés.

En rappel, le gouvernement burkinabè procède chaque année et ce, depuis 2009, aux transferts de ressources financières aux communes pour leur permettre de prendre en charge les compétences qui leur ont été transférées dans cinq domaines, notamment l'éducation, la santé, l'eau potable et l'assainissement, la culture et le sport.

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