Selon le directeur général de l’agence de l’eau du Liptako Pierre Damien Bakyono, son institution entend contribuer à la préservation et à la protection des ressources en eau.«Lorsqu’on regarde autour du barrage, c’est une zone de sable et en cas de pluie, c’est le ruissellement et le barrage est comblé progressivement. Par conséquent, notre mission est de faire en sorte que ce sable qui va combler le barrage soit freiné et progressivement stabilisé», a-t-il informé. C’est dans cette optique, a-t-il affirmé, 2000 plants composés essentiellement d’acacia et de baobab ont été mis en terre autour des berges du barrage de Seytenga. Seytenga est une localité située à la frontière du Niger et à une cinquantaine de km de Dori, chef-lieu de la région du Sahel. En ce qui concerne la protection des plants, M Bakyono a assuré que les populations de Seytenga notamment le groupement des éleveurs s’est engagé à le faire. «Le groupement nous a soumis un projet pour financement l’année prochaine. En contrepartie, il devra réussir à maintenir les acquis de ce reboisement, en protégeant les plants contre la divagation des animaux. Donc, le financement de leur projet dépend de la préservation et de la protection des 2000 plants», explique-t-il. Quant au secrétaire général de la région du Sahel Ambroise Somé, il a interpellé toute la population à contribuer à la préservation et à la protection de cet important ouvrage de rétention d’eau qu’est le barrage de Seytenga.«Nul ne doute de l’importance des plants que nous venons de mettre en terre, serviront à freiner l’érosion des sols et à protéger le barrage de l’ensablement dont souffre la grande majorité des plans d’eau dans notre pays», a-t-il ajouté. Et de conclure que ces plants contribueront à rendre les populations moins vulnérables aux menaces que font peser sur elles les changements climatiques.

Souaibou NOMBRE
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.