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Budget de l’Etat/2015 : environ 1804,11 milliards de FCFA en dépenses

| 31.12.2014
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Budget de l’Etat/2015 : environ 1804,11 milliards de FCFA en dépenses
© DR / Autre Presse
Budget de l’Etat/2015 : environ 1804,11 milliards de FCFA en dépenses
Le budget de l'Etat, gestion 2015, se chiffre à plus de 1516,50 milliards FCFA en recettes totales et à 1804, 11 milliards de FCFA en dépenses. L'information a été portée aux hommes de médias, le mardi 30 décembre 2014 à Ouagadougou, par les responsables du département de l'économie et des finances.


Le projet de loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, gestion 2015, a été adopté le 29 décembre dernier par le Conseil national de transition (CNT). Pour donner plus d'informations sur les priorités de ce budget, le ministre de l'Economie et des Finances a convié les hommes de médias, le mardi 30 décembre 2014 à Ouagadougou. Il est ressorti des échanges que le budget de l'Etat, gestion 2015, se présente à environ 1516,50 milliards de FCFA en recettes totales et 1804,11 milliards de FCFA en dépenses. Donc, un besoin de financement de 287,61 milliards de FCFA. L'épargne budgétaire se chiffre seulement à 27,74 milliards de FCFA contre 332,13 milliards de FCFA en 2014. Pour le ministre de l'Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, ce budget, tout en poursuivant les actions de réduction de la pauvreté par l'accélération de la croissance et la création de richesses pour un développement inclusif, met l'accent sur quatre priorités. Il s'agit, selon lui, du renforcement de la sécurité intérieure et de la défense nationale, l'amélioration de la justice, l'affirmation de la gouvernance et la consolidation des acquis sociaux. «Ces axes prioritaires au titre de 2015, n'impliquent en aucun cas, l'abandon ou le non-accompagnement des autres domaines d'actions qui devraient sous-tendre le développement de notre pays», a-t-il signifié. A l'entendre, des actions relatives aux pôles de croissance économique, au secteur de l'énergie, au secteur minier et aux projets et programmes en cours occupent une place importante dans l'exécution de ce budget. Par exemple, une prévision de 4,46 milliards de FCFA est allouée à la poursuite du programme d'électrification rurale dans les 13 régions du Burkina Faso.

Une enveloppe de 25 milliards de FCFA pour les élections

Pour les élections, les prévisions se chiffrent à environ 25 milliards de FCFA. «Ce sont des prévisions. En fonction du coût et des types d'élections qui seront organisés, nous pouvons augmenter ou réduire l'enveloppe», a-t-il précisé. Le ministre a rappelé que lors de l'adoption de la loi de finances, les députés du CNT ont recommandé la prise de mesures urgentes pour réduire le train de vie de l'Etat. Une chose que le département en charge des finances compte être plus regardant. «Des mesures seront répertoriées et soumises en conseil des ministres pour discussions», a-t-il indiqué. Déjà, il cible certaines mesures comme la question des baux administratifs, la standardisation des véhicules pour tous les départements ministériels, la réduction dans l'utilisation du carburant.

A la question de savoir qui financera le déficit budgétaire, le ministre a indiqué qu'il y a des Partenaires techniques et financiers (PTF) qui ont déjà manifesté leur désir d'accompagner le Burkina Faso. «Des PTF attendent que le calendrier électoral soit établi pour nous accompagner avec des financements. Malgré les événements qui se sont passés en octobre dernier, ils font toujours confiance au Burkina Faso», a-t-il rassuré.

Sur la question des marchés de gré à gré qui incriminent le premier responsable du département en charge des infrastructures, M. Sanon a laissé entendre : «Ce sont des rumeurs. Aucun contrat n'a été conclu sur les réalisations en question, ni sur le montant».

Et de préciser que le gré à gré est une procédure régulière qui est encadrée par des textes.

Adama SEDGO

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