Barrage de Samendeni : les travaux à plus de 90 % de réalisation

| 08.06.2016
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le vendredi 3 juin 2016, la mission de l’ingénieur conseil du suivi du contrôle des travaux du barrage de Samendeni et de la centrale hydro-électrique, a fait le point de l’avancement des travaux. Présents sur le site à cette occasion, le SG du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, des bailleurs de fonds, l’entreprise en charge des travaux et bien d’autres partenaires, le chantier a été visité par la délégation qui repart avec l’information selon laquelle, le chantier est à plus de 90 % de réalisation.


Les travaux de finition de la digue, la centrale hydro-électrique, la bouchure sont des réalisations visitées et présentées à la mission conjointe du jour. Une rencontre d’échanges sur des points précis a mis fin à cette mission. Ce qu’il faut retenir, c’est que le chantier progresse à grands pas. N’eut été les problèmes relatifs au redéploiement des populations (confère notre parution du lundi 6 juin 2016), la mise en eau du barrage d’ici un an allait être une certitude. En effet, selon Boukaidi Laghzaoui Abdelilah, chef de mission de l’ingénieur conseil, responsable du suivi du contrôle des travaux du barrage de Samendeni et de la centrale hydro-électrique, le montage des machines pourrait se faire dans deux à trois mois. Et pour ce qui est de la réalisation des travaux, sur le chantier, tout semble bien se passer. Cependant, l’épineux problème demeure celui du redéploiement des populations riveraines. Abdoulaye Ouédraogo, coordonateur par intérim du Programme de développement intégré de Samendeni (PDIS) a confirmé la position du responsable du suivi des travaux. La rencontre de travail qui a d’ailleurs suivi la visite terrain, était une occasion de faire des recommandations, des suggestions... afin que les problèmes puissent avoir une solution le plus tôt possible. L’objectif visé étant de pouvoir faire la mise en eau du barrage d’ici un an, c’est-à-dire courant juin 2017.

Propos à l’issue de la visite de terrain
Alassoun Sori, SG du ministère de l’Eau et de l’assainissement

La visite de ce matin a lieu dans le cadre de la 6ème visite conjointe entre les bailleurs de fonds et le PDIS. Effectivement, l’étape d’avancement est très satisfaisante. Globalement, je peux dire que le génie civil est à plus de 92 %, c’est vrai qu’il y a plusieurs parties, au niveau de la centrale hydro-électrique qui est presqu’assurée à 100 %, il ne reste que le montage des machines qui pourrait se faire dans deux à trois mois, ou tout au plus en octobre 2016. Au niveau du barrage, les remblais sont pratiquement réalisés à plus de 90 %. Il reste la bouchure qui est conditionnée par la mise en œuvre effective du plan de gestion environnementale et sociale. A cet effet, les populations qui ont été redéployés en amont doivent être recasées. Au cours de la rencontre que nous allons avoir juste après cette visite, nous verrons ensemble comment apporter des solutions idoines à la problématique du redéploiement des populations.

Boukaidi Laghzaoui Abdelilah, chef de mission de l’ingénieur conseil

Vous avez pu constater ce matin qu’en ce qui concerne les travaux, il n’y a pas d’inquiétudes à se faire surtout. Les travaux de géni-civil sont pratiquement terminés pour ce qui concerne la digue. Quant à la bouchure, il reste encore des travaux à réaliser, mais qui ne sont pas très grands en termes de pourcentage. La mise en eau sera plutôt conditionnée par la libération de la bouchure. Pour ce qui est du barrage. Concernant la centrale électrique, la majorité des machines usinière sont déjà commandées et des pièces sont déjà acheminées sur place. Dans deux à trois mois, le montage des dites machines pourrait se faire. Inquiétudes en ce qui concerne les travaux, non ! Inquiétude en ce qui concerne la séquentielle par rapport au dernier planning de la libération de la retenue, oui, car il s’agit là d’une question qui ne dépend pas de l’encadrement technique et financier, mais du redéploiement des populations. Si on arrive à résoudre ce problème dans les plus brefs délais, je pense que le délai de juin 2017 peut être raisonnablement tenu. En termes de pourcentage, je peux dire que les travaux sont réalisés à 97 à 98 %. A mon sens, ce n’est une question de pourcentage pour les 2 à 3 %, mais plutôt la question de contrainte environnementale et sociale.

Souro DAO

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