Cette préoccupation a été réitérée à travers un atelier à l'intention des divers intervenants, des parties prenantes aux projets, ainsi que le personnel de la Banque sur le thème de «l'intégrité et la lutte contre la fraude et la corruption dans le cadre des projets financés par la BAD».

La BAD veut ainsi s'inscrire dans le dans le droit fil du mandat et de l'approche adoptée par son Département de l'intégrité et de la lutte contre la corruption (IACD) et qui constitue l'un des domaines prioritaires de sa stratégie décennale 2013-2022.

« La BAD est consciente du rôle crucial des divers intervenants dans les projets qu'elle finance. En outre, elle voudrait s'assurer que les ressources allouées aux pays sont utilisées de façon efficace pour réduire la pauvreté et, pour ce faire, promouvoir l'intégrité dans la gestion des projets et programmes », selon la représentante-résidente de la BAD au Burkina Faso, Ginette Nzau-Muteta.

Selon les responsables de la BAD, « le Burkina Faso est un pays favorable aux climats des affaires ». Aussi, a-t-elle décidé de consolider les acquis déjà engrangés.

Pour un meilleur impact de son appui, la BAD a recommandé au gouvernement, l'amélioration du fonctionnement des structures en charge du processus de passation des marchés publics, la création d'une base de données des entreprises, l'amélioration du suivi des projets par une adhérence stricte aux obligations de toutes les parties prenantes.

La représentante résidente du Bureau national de la BAD à Ouagadougou, Ginette Nzau-Muteta, a exprimé son souhait de « de travailler en synergie avec le Gouvernement du Burkina pour l'atteinte des résultats escomptés à l'horizon 2016 ».

Selon les statistiques de la représentation de la banque à Ouagadougou, la BAD, depuis 1967, a investi 873 milliards de francs CFA dans 92 opérations.

Le portefeuille des projets révèle un appui de 265 milliards de francs CFA dans le domaine des transports, 195 milliards de francs CFA dans l'appui à la gouvernance, 38 milliards de francs CFA dans l'énergie, 79 milliards de francs CFA dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement, 166 milliards de francs CFA dans l'agriculture et 130 milliards de francs CFA dans le développement humain.