ASCE/LC : De nouvelles attributions pour mieux lutter

| 07.11.2016
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ASCE/LC : De nouvelles attributions pour mieux lutter
© DR / Autre Presse
ASCE/LC : De nouvelles attributions pour mieux lutter
Le contrôleur général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), Luc Marius Ibriga, a présidé, le 2 novembre 2016 à Koudougou, un atelier sur l’opérationnalisation des nouvelles attributions découlant de la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso et de la loi organique portant attribution, composition, organisation et fonctionnement de l’institution.


‘’Penser et agir autrement, dans l’optique d’une meilleure efficacité de la lutte contre la corruption au Burkina Faso et une bonne utilisation des ressources publiques’’, tels sont les propos du contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga en ouvrant l’atelier de Koudougou, le 2 novembre 2016. A sa création en 2007, l’ASCE a été régie par un certain nombre de textes et de manuels de procédures qui lui ont permis de fonctionner jusque-là. Mais en 2015, une évaluation a démontré que ces textes présentent des insuffisances tant au regard des exigences prescrites par les conventions internationales que le Burkina Faso a ratifiées qu’à celui des objectifs actuels qui sont assignés à l’ASCE/LC. Selon Luc Marius Ibriga, l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées a conduit à l’adoption par le CNT en mars 2015, d’une loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso. Une loi qui implique davantage l’ASCE/LC au centre des actions de mise en œuvre de la lutte contre la corruption.

Ainsi, les innovations de cette loi sont entre autres : le changement de la dénomination de l’institution pour mieux mettre en relief le volet lutte contre la fraude, la constitutionnalisation de l’ASCE-CL, la dotation à l’autorité de dispositions idoines pour assurer le contrôle de l’administration et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées dans les secteurs public, privé et la société civile, le recrutement du contrôleur général d’Etat sur appel à candidature et la limitation de son mandat unique à cinq ans non renouvelable.

Mettre en exergue la lutte contre la corruption

Au total, seize innovations doivent désormais être intégrées dans le fonctionnement de l’ASCE-LC. Et pour parfaire ces textes, l’autorité s’est attaché les services d’un cabinet qui s’en est occupé. Aussi, l’atelier de Koudougou a été organisé pour permettre aux cadres de la structure d’examiner les deux principales propositions que sont la restructuration et la réorganisation de l’ASCE-LC et celle touchant aux nouvelles catégories d’emploi d’assistant de vérification et d’enquêteur. L’objectif premier en organisant cet atelier a été de susciter les débats sur les propositions faites par le bureau d’étude afin d’obtenir une organisation efficiente et efficace de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et la lutte contre la corruption.

Au cours de leurs travaux, les participants ont bénéficié d’une série de présentations portant, entre autres, sur le rapport relatif aux propositions de restructuration de l’ASCE-LC, les observations sur le rapport relatif auxdites propositions de restructuration et le rapport relatif aux textes réglementaires.

François KABORE

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