Les communications données au cours de la rencontre organisée par la DGCOOP, les 22 et 23 octobre 2015 à Gaoua, ont porté entre autres, sur «La coopération sur le développement », et la «Mise en œuvre de l’accord de partenariat de Busan ». Pour la directrice de la coordination et de l’efficacité de l’aide à la DGCOOP, Alimatou Zongo, l’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les acteurs parties prenantes des engagements internationaux en matière d’efficacité de la coopération de développement. Ces engagements auxquels le Burkina Faso a souscrit, visent à rendre efficace l’aide publique au développement. La communauté internationale a constaté qu’après plusieurs années de mise en œuvre, l’aide publique au développement n’a pas permis d’atteindre les objectifs recherchés dans les pays bénéficiaires. Au regard de cela, des accords internationaux ont été mis en place pour permettre à l’aide publique au développement d’être efficace. C’est ainsi que pour Alimatou Zongo, sa structure est là pour véhiculer les informations relatives aux accords et outils internationaux visant l’efficacité de cette aide publique. « Nous voulons que les responsables administratives, les coordonnateurs de projets et programmes de développement...s’approprient ces accords et outils », a-t-elle déclaré. Cela va leur permettre d’apporter des contributions pour que l’aide en question soit efficace. Elle a donc invité les différents participants à être des relais d’information pour d’autres acteurs, afin que chacun prenne des initiatives pour que l’aide reçue produise des effets. Pour le directeur régional de l’économie et de la planification (DREP) du Sud-Ouest, Issiaka Kaboré, parler de l’aide publique au développement auprès des acteurs régionaux, c’est en même temps les sensibiliser sur le défi qui est de mieux mettre en œuvre les projets et programmes de développement. « Cette réunion est une sensibilisation sur les efforts de l’Etat et ses partenaires pour une meilleure efficacité de l’aide publique au développement au Burkina Faso», a-t-il laissé entendre. A la question de savoir s’il faut penser l’aide publique au développement, M. Kaboré a affirmé que les opinions divergent. Mais, a-t-il dit, il faut rechercher les meilleurs moyens pour que les Etats pauvres puissent être accompagnés par ceux développés, et que cela les aide à sortir de l’aide. La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Ambroise Stanislas Amadou Diarra. Pour lui, cet atelier a permis une meilleure compréhension du système de coordination de l’aide et de sa gestion.

Evariste YODA