"Dans cette même sous-région, le trafic d'armes, d'êtres humains, de médicaments contrefaits,...combinés fait plus d'un milliard de dollars blanchis par an. La moitié de cet argent reste dans la sous-région, alors que l'autre partie intègre des circuits financiers internationaux", a poursuivi Pierre Lapaque.
Toutes choses qui font dire au Dr Abdulahi Shehu, directeur général du Giaba, que les pays membres doivent accentuer la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme."Pour ce faire, a-t-il dit, les pays ont quatre principaux piliers sur lesquels ils doivent s'appesantir''.
''Le premier porte sur l'instauration d'un Etat de droit, basé sur une législation pertinente et forte, criminalisant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme", a dit Dr Shehu, ajoutant que le 2ème pilier est l'obligation de vigilance des institutions financières vis-à-vis de leur lient, en déclarant toutes les opérations suspectes.
"Le 3ème pilier, a souligné le DG du Giaba, c'est l'implication des médias et de la société civile. Le 4ème est la création d'institutions fortes. C'est d'ailleurs pourquoi les pays membres de notre structure ont l'obligation de mettre en place des Cellules nationales de traitement de l'information financière (CENTIF)".
De leur côté, les ambassadeurs de la CEDEAO à Dakar ont promis leur soutien au Giaba dans son combat, tout en s'engageant à partager les résultats du rapport 2012 avec les citoyens
Apanews