Africallia 2016 : 48 heures pour nouer de solides relations d’affaires à Ouagadougou

| 26.02.2016
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Africallia 2016 : 48 heures pour nouer de solides relations d’affaires à Ouagadougou
© DR / Autre Presse
Africallia 2016 : 48 heures pour nouer de solides relations d’affaires à Ouagadougou
La 4e édition du Forum Ouest-Africain de Développement des Entreprises, Africallia, a ouvert ses portes ce jeudi 25 février 2016 à Ouagadougou. Plus de 400 chefs d’entreprises d’Afrique de l’Ouest et du reste du monde prennent part à ce rendez-vous d’affaires. La cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le chef du gouvernement burkinabè, Paul KabaThiéba.


C’est parti pour la biennale du forum multi sectoriel de développement des entreprises, dénommée Africallia. Avec pour objectif de réunir au moins 400 chefs entreprises de l’Afrique de l’Ouest et du reste du monde, Africallia 2016 a enregistré un cru du nombre des participants. Au total, 441 participants, représentant 374 entreprises venant de 23 pays,sont présents à Ouagadougou.

Parmi ces 23 pays participants, la République de Chine Taiwan (38 participants), suivie de la Tunisie (35 participants) et la Côte d’Ivoire (22 participants),constituent les trois plus fortes délégations pendant, que l’Italie, les Pays-Bas, la Russie et la Biélorussie découvrent pour la première fois le forum.

A l’ouverture du Forum, la présidente de la délégation spéciale de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, satisfaite de la forte mobilisation des entreprises, a salué l’excellent travail réalisé par les chefs de délégation de tous les pays participants et, dit merci aux partenaires pour leur contribution.

5000 rendez-vous d’affaires prévus...

Pendant les 48 heures du Forum, 5000 rendez-vous concernant les secteurs de l’agroalimentaire, du commerce, de l’industrie manufacturière, des banques, des assurances, du transport et de la formation, sont programmés.

Ces milliers de Rendez-vous ont pour objectifs, à terme, de tisser des courants d’affaires entre chefs d’entreprises de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des autres régions de l’Afrique et du reste du monde, à travers de nouveaux marchés internationaux, d’investissements et de partenariats économiques, financiers, commerciaux et technologiques.

De l’avis de la présidente de la délégation spéciale de la CCI-BF, « aujourd’hui, tous les spécialistes s’accordent pour admettre que les stratégies de partenariats sont incontournables pour les entreprises, notamment les PME/PMI, afin d’atteindre leurs objectifs de compétitivité par le développement des compétences managériales, la maîtrise des coûts de production et le renforcement de l’innovation technologique ». Et c’est en cela, ajoute-t-elle, que le forum Africallia constitue une opportunité pour les Petites et Moyennes Entreprises du reste du monde,pour rencontrer en un seul lieu leurs homologues de l’Afrique de l’Ouest.

En plus des rendez-vous, le forum Africallia intègre une composante « exposition » autour de trois villages que sont le village des partenaires, celui des experts et celui réservé aux organisations intermédiaires, comme les chambres de commerces et les institutions d’appui au secteur privé.

L’énergie solaire en Afrique, un secteur en quête d’investisseurs ...

Pour cette première journée, outre la cérémonie officielle d’ouverture tenue dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, les officiels et les participants ont visité les stands d’exposition-vente de produits burkinabè à la Salle des conférences, où se tenaient également des rencontres B to B. Au même moment, la problématique de l’énergie en Afrique de l’Ouest et du Burkina était en débat à la Salle des banquets. De ces conférences thématiques, il ressort qu’il y a un besoin colossale d’investissement dans le secteur de l’énergie d’environ 43 milliards de dollars/an, pour contribuer à résoudre le problème de l’énergie en Afrique de l’Ouest d’ici à 2040. Pourtant, regrette les communicateurs, le secteur de l’énergie n’attire pas pour le moment les investisseurs, et le solaire n’est pas encore suffisamment exploité. Pour le cas précis du Burkina, le secteur de l’énergie demeure un vaste chantier à la recherche de partenaires et investisseurs privés...

Max Junior

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