« Le bilan est positif, environ 80% de la plateforme revendicative a été satisfaite », c'est ce message que le secrétaire général du SYNTRAD Daniel GANDEMA a prononcé devant ses camarades à l'occasion de leur 5è congrès ordinaire. Les acquis sont notamment liés aux finances.
En plus de ces points de satisfaction s'ajoutent d'autres points d'insatisfactions comme la question de l'insécurité que souffrent les douaniers dans l'exercice de leurs fonctions. Pour ce dernier point, Daniel GANDEMA « pense que les populations d'abord doivent prendre conscience que les douaniers travaillent pour elles et non pour eux. »
« Nous travaillons à apporter de l'argent dans la caisse le d'l'Etat qui permettront de faire des réalisations sociales. Aujourd'hui il y'a la drogue, le cyanure. Tout ce qui nuit à la santé des populations aujourd'hui rentre mais si nous douaniers nous ne travaillons pas je pense que d'ici quelques années, ça sera la délinquance totale » a-t-il poursuivi.
Agissant à une question relative à la corruption, le SYNTRAD trouve le phénomène comme un fléau international. « On dit que les douaniers sont corrompu mais je vous met à l'épreuve de vous montrer 10 douaniers à la retraite qui vivent de façon décente. C'est un concept que les gens ont mais à l'instar des autres travailleurs, nous ne sommes pas plus corrompu que les autres » a déclaré le SG du SYNTRAD Daniel GANDEMA.
Au cours de ce congrès ordinaire, les participants auront la charge d'élire les nouveaux membres du bureau qui prendront la relève de ceux sortant toujours dans l'intérêt supérieur de la défense des intérêts des douaniers.
Adama OUEDRAOGO