Ce financement fait suite à la première revue des résultats économiques enregistrés par le Burkina Faso dans le cadre du FEC.
La conclusion de cette première revue ouvre ainsi la voie au décaissement immédiat d'environ 3,9 millions de dollars, portant le montant total décaissé dans le cadre de l'accord à environ 7,3 millions de dollars.
En achevant la première revue, le FMI a également approuvé la demande des autorités burkinabé en faveur d'une dérogation pour non observation du critère de réalisation à fin décembre 2013 relatif au financement intérieur net, et d'une modification du critère de réalisation à la dette extérieure non concessionnelle à fin juin et à fin décembre 2014.
L'accord triennal au titre de la FEC, d'un montant d'environ 41,9 millions de dollars, soit 45 % de la quote-part du Burkina Faso au FMI, a été approuvé en décembre 2013.
« Le Burkina Faso a enregistré des résultats satisfaisants dans le cadre du nouveau programme appuyé par la FEC, toutes les réformes structurelles ayant été mises en œuvre et la plupart des objectifs quantitatifs ayant été atteints », expliquent les responsables du FMI.
Cependant, le FMI a recommandé aux autorités burkinabé de veiller à ce que la qualité et la composition des dépenses permettent d'accroître les investissements d'importance cruciale dans les infrastructures et le capital humain et d'accélérer les investissements pour développer l'offre d'électricité et la rendre plus fiable face à une demande grandissante tout en renforçant l'assise financière du secteur énergétique.
Il est également recommandé au Burkina Faso de réduire les subventions non ciblées et de mettre à jour le Code minier afin de tirer le meilleur parti des recettes provenant des ressources naturelles.
A l'avenir, le taux de croissance (de 6,6% en 2013) devrait se maintenir aux alentours de 7% et le taux d'inflation aux environs de 2 %, selon le FMI.
TT/od/APA