La coalition des mouvements patriotiques de la diaspora Burkinabé, soutenu par le CAMJ-CI et le mouvement pour la défense des droits de l'homme au Burkina section Côte d'Ivoire, aux fins de défendre les intérêts du droit de citoyenneté des Burkinabé de l'étranger, ont décidé d'organiser une série de marches dont c'est le début aujourd'hui.
Nous saluons l'implication de la communauté internationale dans l'appui à la sortie de crise, et le souci de cette dernière de voir respecter les principes d'équité et de participation, qui on le sait, occupent une bonne place dans les standards internationaux de bonne gouvernance. C'est pourquoi, nous appelons le Président du groupe de contact en la personne du Président Marky Sall du Sénégal, pour que les Burkinabè à l'étranger, voient respecter leur droit de citoyenneté.
Nous affirmons que le refus non motivé du droit de vote des burkinabè de l'étranger est une malformation de la Transition, c'est une erreur de gouvernance, celles liés au manque d'autorité de l'Etat qui veut plaire.
La CO.M.PA.DI.B veut voir Respecter l'Article 1 de notre Constitution, la Loi N° 019-2009 / du 07 mai 2009, Article 52 du code électorale et l'Article 22 de la Charte Nationale. Nous mettons en relief le caractère constitutionnel de ce droit de vote, sa vocation à être appliqué pour les élections de l'Année en cours.
La CENI a rendu effectif ses démembrements à l'étranger et si pour assurer l'effectivité du vote de la diaspora, gagner l'indispensable neutralité de la Transition, assurer une meilleures représentation des Opinions Nationales dans ses instances, obtenir plus d'adéquation entre la Charte et la Constitution, il s'impose de reculer les échéances électorales. Du reste l'enrôlement relatif à l'échéance postérieure est un succès à plus de 80%. Comme le font les autres Pays étrangers, un accord peut être trouvé avec l'Etat de Côte d'Ivoire pour trouver plusieurs lieux de vote outre les consulats et l'Ambassade. C'est un mensonge de dire le contraire. Il n'y a donc pas de difficultés techniques insurmontables.
Au regard des tâtonnements et autres sorties de route, des risques d'intolérances politiques, juridiques, ethniques, religieuse et sociales avérés (et sans précédents), des omissions et insuffisances originelles des instruments de la Transition qui accusent des contradictions, la CO.M.PA.DI.B, porte à la connaissance des premières autorité du Faso qu'elle est ouverte au dialogue et au compromis, mais se réserve le droit d'organiser une autre marche le Mercredi 25 Mars 2015 pour demander la fermeture des services diplomatiques du Burkina Faso en Côte d'Ivoire si nous sommes toujours méprisé comme c'est le cas.
Dans le souci d'un écho favorable du présent message, nous vous prions d'accepter nos distingués respects.
Fait à Abidjan le, 13 Février 2015
Le Secrétaire General LINGA Boukary