« Je ne sais pas pourquoi les gens s'agitent pour si peu. Le referendum est prévu par la constitution burkinabé. Je ne trouve rien d'anormal que le gouvernement adopte un projet de révision constitutionnel », a commenté Salgo Mamadou que nous avons rencontré ce mercredi 22 octobre.
A la question de savoir ce qu'il pense de la fronde qui s'annonce, le président du Conseil national des Burkinabè en Côte d'Ivoire évoque la liberté d'expression. « La démocratie c'est aussi cela. Ceux qui ne sont pas d'accord on le droit d'exprimer leur mécontentement. Mais ils n'ont pas le droit de penser qu'ils peuvent brûler le pays pour une question aussi simple. S'ils ne sont pas d'accord qu'ils s'organisent et battent campagne pour le non », a conseillé Salgo Mamadou.
Sir Alfred