Pendant près de deux heures, le chef de l'Etat burkinabè a donné des informations sur la vie de la nation, notamment sur l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la transition en cours et l'avenir politique du Burkina Faso.
Pour Michel Kafando, « l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 est un message fort du peuple qui demande un changement radical, l'attente d'une justice sociale, la lutte contre la corruption et l'instauration d'une réelle démocratie ».
Le programme de la transition, a-t-il dit aux Burkinabè d'Addis Abeba, se résume en trois points majeurs : réformer la justice avec notamment l'organisation des états généraux, réconcilier les Burkinabè en mettant en place une nouvelle société réconciliée avec elle-même et enfin l'organisation des élections générales justes et transparentes dont les résultats seront acceptés par toutes les parties prenantes.
Mais pour atteindre tous ces objectifs, a souhaité le chef de l'Etat, il faut l'accompagnement de tous les fils du pays, y compris les Burkinabè de l'extérieur.
Ceux-ci ont bien compris le message du chef de l'Etat car leurs interventions laissaient percevoir un sentiment de fierté et un réel élan d'adhésion aux ambitions des nouvelles autorités. Sur place, ils ont concrétisé cet acte en remettant une enveloppe au Président du Faso pour leur contribution au « Mois de solidarité».
Les Burkinabè vivant à Addis Abeba ont enfin remercié le Président de la Transition pour avoir permis ce cadre d'échanges qui leur a donné l'opportunité d'avoir l'information à la bonne source. Ils se sont dits déterminés à être de véritables ambassadeurs au service de leur pays et à toujours répondre présents pour le développement de la mère patrie.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso