Vous venez d'être investi comme le président du Comité de base du CDP à Koumassi. Comment ce comité de base est-il animé ?
Merci à Informateur.info qui nous accompagne à chaque fois que la communauté organise une manifestation que ce soit une organisation politique, religieuse ou culturelle au sein de la grande communauté Burkinabè en Côte d'Ivoire. Pour revenir à votre question qui est purement politique, vous savez que le CDP est représenté en Côte d'Ivoire depuis longtemps et était dirigé par feu El Hadj Dramane Konfé. Depuis un an c'est à El Hadj HADA Dramane Sawadogo que revient la lourde charge de conduire le parti. C'est donc au début de l'année que les comités de bases ont été installés y compris celui de Koumassi. Ce comité est animé par les militants CDP de la commune de Koumassi qui forment ce comité de Base.
Vous prenez la tête de ce comité au moment où l'on assiste à une émulation au niveau des partis politiques burkinabé représentés en Côte d'Ivoire. Comment comptez-vous remobiliser vos militants dans la commune de Koumassi ?
L'émulation des partis politiques burkinabè représentés en Côte d'Ivoire, notamment dans notre commune de Koumassi ne nous effraye pas. Pour la remobilisation de nos militants nous faisons la politique de proximité en sensibilisant les populations Burkinabè vivant dans notre belle cité. Vous savez bien que Koumassi a été baptisé la cité du bonheur partagé, dirigé par le premier magistrat M. N'Dohi Yapi Raymond que nous saluons au passage. Koumassi est un bastion naturel du CDP et nous veillerons à ce qu'il le reste.
Le CDP votre formation politique organise un meeting le 21 juin prochain à Ouaga pour soutenir le projet du référendum. Sériez-vous de ce grand rendez-vous ?
Effectivement nous sommes en partance pour Ouaga pour prendre part à ce grand meeting pour soutenir le projet du referendum.
La question du référendum sur l'article 37 crée beaucoup de divergences dans la classe politique burkinabé. Comment entrevoyez-vous le dénouement de ce bras de fer CDP-Opposition ?
Nous pensons que le referendum est un recours démocratique que les uns et les autres doivent acceptés d'autant plus qu'il est inscrit dans la constitution. C'est le peuple qui doit trancher et nous ne voyons aucun problème à ce niveau. Il n'y a pas d'autres issue que d'accepter le referendum pour que le peuple de décide en toute responsabilité.
Pensez-vous que la diaspora pourra voter en 2015 alors qu'aucune disposition pratique n'a encore été prise en dehors de l'acquisition du droit de vote des étrangers ?
Pour le vote des Burkinabè de l'étranger nous sommes tous d'accord qu'aucune disposition pratique n'a encore été prise en dehors de l'acquisition du droit de vote des Burkinabè vivant à l'étranger. Mais si vous suiviez l'actualité au pays c'est de ça qu'il est question. La mise en place très prochaine des démembrements de la CENI au niveau des chancelleries. Et avec le dernier passage du Président Blaise Compaoré en Côte d'Ivoire. Vu la mobilisation de la diaspora venue le rencontrer à Yamoussoukro et avec les motions de soutiens qu'il a pu lire sur les pancartes, en réponse : il a dit « je vous remercie pour tous ces message qui me donnent encore plus de motivation à continuer l'action, à agir avec vous pour faire progresser le Burkina Faso.
Un mot à l'endroit de vos militants ?
Je voudrais demande à nos militants de se concentrer sur l'essentiel qui est la modification de l'article 37 à travers le referendum et la réélection en 2015 du président Compaoré. Je voudrai aussi dire toute ma gratitude à la rédaction de informateur.info, qui est au service de la communauté burkinabé en Côte d'Ivoire et qui donne à toutes les sensibilités l'accès à la parole.
Dalima Dahoué
Informateur
