Diaspora / Côte d’Ivoire : Maison du Burkina, 5 mois après, les travaux n’ont pas encore démarré

| 08.09.2014
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Diaspora / Côte d’Ivoire : Maison du Burkina, 5 mois après, les travaux n’ont pas encore démarré
© DR / Autre Presse
Diaspora / Côte d’Ivoire : Maison du Burkina, 5 mois après, les travaux n’ont pas encore démarré
Le jeudi 27 mars 2014, le ministre d'Etat, ministre burkinabè des Affaires Étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé procédait, au Plateau au lancement des travaux de la construction d'un complexe immobilier dénommé, la maison du Burkina.


Un évènement tant attendu par la communauté burkinabé de Côte d'Ivoire, en ce sens, qu'il intervenait 20 ans après sa souscription volontaire à travers la carte consulaire. L'initiative, faut-il le rappeler, étant de cette même communauté dont la contribution en partie détournée a finalement été estimée à moins d'un milliard FCFA. Au-delà des caractéristiques des 17 étages de la tour qui sera bâtie pour un montant global de 20 milliards sur l'espace de 3977 m2 au centre du Plateau, un fait retient aujourd'hui l'attention du public.

En effet, 5 mois après la pose de la première pierre, les travaux n'ont pas encore démarré sur le site. Juste quelques matériaux acheminés sur les lieux la semaine dernière. Toutefois, de jour comme de nuit, des éléments d'une de ces nombreuses sociétés de gardiennage veillent sur les lieux.«Aprèsplus de 20 ans de gestation conceptuelle et de recherche de moyens financiers au niveau du ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale» pour emprunter l'expression à l'ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, Justin Koutaba, on se rend compte, 5 mois après la pose de la 1ère pierre, que même le démarrage effectif des travaux suscite encore un doute suspicieux. Et au lieu que les bavardages se taisent devant le sérieux de l'histoire, comme l'a ironisé Justin Koutaba le 27 mars 2014, ils s'amplifient devant son silence. C'est qu'après la pose de la première pierre la chancellerie n'a produit aucun communiqué relatif ni au démarrage des travaux, ni à leur état d'avancement. C'est le statu quo.

Pourtant à la pose de la 1ère pierre Justin Koutaba avait annoncé que les travaux seront achevés dans 20 mois. Soit avant la fin 2015. Sur ces 20 mois de travaux prévus 5 sont déjà perdus. Pour quelle raison ? Ni la chancellerie, ni l'opérateur turc, DECOTEK n'a fourni la moindre information à la communauté burkinabé qui est réduite au rôle de spectatrice dans ce dossier. Une chose est sûre, ces travaux ne pourront pas être achevés en fin 2015, si l'opérateur viole déjà le cahier des charges.

Jean François Fall, Informateur.info
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