Un planteur répondant au nom de Bonkoungou Issa, né en 1962 au Burkina Faso son pays, a tué sa femme Tiendrebéogo Awa, âgée d'une quarantaine d'années. Brisant ainsi de belles années de vie commune qu'on leur reconnaissait.
En effet, selon les renseignements, un soir après le repas, Bonkoungou Issa fait appel à sa femme pour, dit-il, un entretien sérieux. A cette dernière qui l'écoute religieusement, il indique qu'il ne veut plus chez lui, de la fillette de 8 ans qu'elle a eue d'un homme connu avant lui. En clair, qu'elle aille déposer sa fille où elle veut, mais plus chez lui. Et ce n'est pas tout. Bonkoungou Issa enfonce le clou en accusant ouvertement sa femme, d'entretenir des relations extra-conjugales.
En tout cas, si la bonne dame est indignée par l'exigence de son mari, elle l'est encore plus, pour les graves accusations d'infidélité. Des accusations qu'elle juge du reste infondées. Là, le ton monte de part et d'autre. Pour Bonkoungou, cette façon de lever le ton sur lui, est une outrecuidance de la part de sa concubine. Et cela ne saurait être toléré. Il se jette alors sur sa dulcinée et se met à la battre de toutes ses forces jusqu'à ce mort survienne.
Mais lâche qu'il est, il n'est pas prêt à assumer les conséquences judiciaires de son crime. Le lendemain dimanche 6 juillet, il fait appel à des proches à qui il explique que sa femme est morte des suites d'une courte maladie. A ces derniers qu'il floue avec son mensonge, il demande de l'aider à aller enterrer la défunte.
Ainsi, à l'insu des autorités locales, Tiendréobégo Awa est enterrée dans le cimetière de Bonon. Mais l'affaire finira par éclater immédiatement. C'est qu'une source va révéler tout à la brigade de gendarmerie. Le meurtrier de mari appréhendé, passe alors aux aveux. Ce qu'il redoutait tant, à savoir la prison, lui ouvre ainsi grandement ses cellules, pour un séjour durable, tous frais assurés.
SoirInfo