"La jeunesse a le droit de vote, de choisir un dirigeant, alors, elle a le droit de donner son avis sur les questions essentielles qui engagent l'avenir du pays", a déclaré le premier responsable du N23, Pograwa Moumouni, exhortant les jeunes à y adhérer pour prendre en main leur destin.
Selon M. Pograwa, le N23 est un forum qui permettra à la jeunesse burkinabé vivant à l'extérieur du pays de donner son avis sur les différentes mutations sociopolitiques, notamment celles qui ont cours actuellement au Burkina Faso, susceptibles d'avoir des répercussions sur leur avenir.
Le leader des jeunes a marqué l'opposition de la jeunesse de la diaspora dont il préside au destinée, au coût de 7000 FCFA de la carte consulaire biométrique, à la mise en place du Sénat ainsi qu'à la révision de l'article 37 de la Constitution, estimant que ces questions vont à l'encontre de l'intérêt de la majorité des burkinabés.
Le N23 qui regroupe des associations de la société civile burkinabé et des partis politiques revendique déjà plusieurs sections en Côte d'Ivoire, en Italie ainsi qu'au Gabon et en Allemagne, apprend-on.
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Agence ivoirienne de presse