Côte d’Ivoire : Le CNB-CI appelle à une journée d’hommage au président Compaoré à Abidjan

| 05.11.2014
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Salgo Mamadou - Président du Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNB-CI)
© DR / Autre Presse
Salgo Mamadou - Président du Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNB-CI)
Abidjan- Le président du Conseil national des Burkinabè en Côte d'Ivoire (CNB-CI) a animé un point de presse, le samedi 1er novembre 2014, pour se prononcer sur la situation sociopolitique au Burkina Faso. Prenant acte de l'insurrection populaire du peuple burkinabé et la démission du président du Faso qui s'en est suivie, M. Salgo Mamadi a qualifié cette situation comme une brèche dans la démocratie burkinabé.


« Nous nous attendions à ce que le jeu politique soit le plus démocratique possible et non qu'il vire à un mouvement insurrectionnel. Aujourd'hui que cela est fait, nous en appelons à la préservation de la paix sociale et à un retour à la normalité dans un bref délai», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Le président du Faso a eu la sage décision de rendre le tablier le vendredi 31 octobre. Par sa décision, il prouve aux yeux du monde qu'il n'était pas aussi accroché au pouvoir mais qu'il recherchait tout simplement l'expression des libertés et des droits conformément à la constitution dont il était le garant »

Pour le président du Conseil national des Burkinabè en Côte d'Ivoire, la responsabilité de l'opposition et de l'armée est grande dans la transition qui s'ouvre. « Nous rentrons dans une phase d'incertitude avec cette transition qui se met en place. C'est pourquoi nous invitons la communauté internationale à soutenir le Burkina Faso afin que le pays soit vite remis sur les rails. Une longue instabilité du Burkina Faso ne servirait pas la sous-région », a plaidé Salgo Mamadi.

Sur l'identité du nouvel homme fort de Ouaga, le Colonel Zida, Salgo Mamadi a estimé qu'il vaut mieux la rigueur d'un militaire pour assurer la transition plutôt qu'un civil. « Il suffit qu'il y ait un cahier des charges bien précis et une meilleure définition des rôles que chacun aura à jouer. Je souhaite que la diaspora burkinabé soit associée au gouvernement de transition », a-t-il commenté. Quant à la présence de l'ex-président du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, le président du CNB-CI a félicité les autorités ivoiriennes pour cet accueil. « Le Conseil que je préside organisera dans les semaines à venir quand la tension baissera une journée d'hommage en l'honneur du président Compaoré pour tout ce qu'il a fait pour le Burkina Faso et la sous-région », a-t-il annoncé.

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