Un évènement longtemps attendu par des milliers de sympathisants au nombre desquels des frustrés de la section ivoirienne du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). L'avènement du MPP qui s'inscrit dans la quête de la justice et plus d'égalité de chance pour tous les burkinabè est perçu par une bonne frange de la communauté burkinabé en Côte d'Ivoire comme une alternative crédible à l'actuel régime de Ouagadougou.

En effet, une délégation de trois responsables du parti transfuge de la formation politique du président Blaise Compaoré dont la constitution burkinabé n'autorise pas un énième mandat en 2015, séjournent actuellement dans la capitale économique ivoirienne. Ces dernières dont nous taisons pour l'heure l'identité procèdent à de vaste consultation avec en point d'orgue l'objectif de recruter des grosses têtes de la communauté à même de porter l'étendard du MPP en Côte d'Ivoire. Plusieurs militants de la section ivoirienne du CDP sont actuellement courtisés, dans la plus grande discrétion. Un travail de fourmis comme savent bien le faire ceux qui ont été à la base du succès de la formation politique de l'homme fort de Kosyam. La jeunesse active, les femmes et les leaders associatifs ne sont pas en reste de ces tractations.

Pour l'installation de la section samedi prochain, les grosses têtes du MPP sont annoncées en fin de semaine à Abidjan. Objectif : démontrer qu'en Côte d'Ivoire la diaspora burkinabé n'est pas la chasse gardée du CDP ni d'aucun autre parti politique.

Par Jean François Fall

( Avec Informateur )