Après donc le sit-in du vendredi 12 février dernier devant le Consulat Général du Burkina Faso, ils ont donc décidé de maintenir la pression. A cet effet, ils étaient dans la soirée de ce mercredi à Koumassi dans le quartier Soweto où ils ont échangé avec la population. Qu'est-ce qu'un droit de vote ? Quelle est son importance et pourquoi les autorités burkinabés manipulées par certains partis politiques ne veulent pas que la diaspora ait droit au vote ? Ce sont-là autant de questions qui ont été expliquées par ces leaders à ceux qui sont sortis les écouter afin que la vérité sur ce vote non autorisé soit sue par tous. Au cours de cette rencontre, il a été adopté l'idée de la signature d'une pétition de la diaspora pour le droit de vote.
Répondant à une question relative à d'autres jeunes qui soutiennent le contraire, ces leaders ont indiqué que chacun est libre de ses options. « Nous n'insulterons personnes parce que nous sommes conscients d'une chose qui est un droit que nous défendons. Et ce droit est inscrit noir sur blanc dans la constitution burkinabé. Le reste est une question d'humeur et d'interprétations que nous laissons à leurs auteurs. L'histoire retiendra qui a fait quoi à un moment donné. C'est ce qui est important », a tranché Zallé Moussa. Mais faut-il le rappeler la cheville ouvrière de cette rencontre de Koumassi a été Sanou Sénémi, le président des jeunes du quartier Zoé Bruno.
Dalima Dahoué