Carte consulaire biométrique : Le Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè reprend le combat

| 09.02.2014
Réagir
Carte consulaire biométrique : Le Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè reprend le combat
© DR / Autre Presse
Carte consulaire biométrique : Le Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè reprend le combat
Ils ont décidé de remettre le couvert. Le collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè s'est réuni, ce samedi 08 janvier, au consulat général d'Abidjan pour analyser la situation liée à la carte consulaire biométrique burkinabè.

Il ressort de la rencontre qui a mobilisé plusieurs responsables des structures associatives que leur inaction a fait le lit d'un certain dysfonctionnement dans le processus. Tant du côté de l'opérateur Snedai que de ses relais à l'intérieur que sont les délégués consulaires. Selon le coordonnateur du Collectif, Toé Seydou, ce sont, à ce jour, 136 preuves de surenchère autour du coût de la carte qui ont été enregistrés, notamment dans la localité de Irobo. La carte censée coûter 7.000 FCFA, y est établie à 8.000 FCFA. Les différentes plaintes mettraient en cause le délégué consulaire de cette zone à qui le collectif entend demander des comptes cette semaine.

Mais, le collectif a décidé de faire les choses pas à pas. Selon son coordonnateur, la jeunesse va d'abord rencontrer le consulat général, les délégués consulaires et l'ambassadeur Justin Koutaba. « Nous voulons savoir ce qu'ils en pensent et qu'est ce qu'ils font pour mettre fin à ces dysfonctionnements. Il est inadmissible que nos parents souffrent de la sorte pour une simple carte d'identité », s'est-il indigné.

Le collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè s'est aussi indigné du silence coupable du Conseil national des Burkinabè en Côte d'Ivoire (CNB-CI) et du Conseil des chefs et notables burkinabè en Côte d'Ivoire. « Il faut qu'ils nous disent ce qu'ils font », a martelé Toé Seydou.

Comme on le voit, la semaine à venir s'annonce très mouvementée pour la communauté burkinabè en Côte d'Ivoire. En cause : la carte consulaire biométrique.

Jean François Fall

Informateur

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité