C'est une trentaine de Burkinabè vivant en République islamique de Mauritanie que le ministre Thomas Palé et l'ambassadeur Aline Koala ont rencontrés à Nouakchott, en marge du sommet des chefs d'Etat des pays du Sahel. L'ambassadeur du Burkina au Sénégal les a félicités pour leur comportement exemplaire et a révélé à ceux-ci la collaboration qu'elle compte développer avec leur pays d'accueil. Elle porte notamment, sur la pêche, la Mauritanie ayant l'une des côtes les plus poissonneuses d'Afrique. Aline Koala dit envisager avec ce pays, l'exportation du poisson vers le Burkina Faso et la formation des Burkinabè à la pisciculture. Le partenariat, selon elle, pourrait s'étendre à d'autres domaines comme l'agriculture. L'ambassade du Burkina au Sénégal couvre, outre le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Cap-Vert. Le ministre délégué a, quant à lui, invité les ressortissants burkinabè à vivre en parfaite intelligence avec les Mauritaniens et à respecter les lois du pays hôte. M. Palé les a aussi exhortés à être des citoyens modèles, à cultiver la cohésion et la solidarité. Faisant allusion à la situation socio-politique dans leur pays d'origine, le ministre Thomas Palé a rassuré les Burkinabè vivant en Mauritanie que les institutions fonctionnent correctement et que les Burkinabé continuent de travailler à la mise en œuvre du programme du chef de l'Etat. Il leur annoncé la tenue en mars 2014 à Ouagadougou, du forum de la diaspora .Les Burkinabé vivant en République Islamique de Mauritanie ont, à leur tour, sollicité l'accompagnement des autorités burkinabè pour résoudre les difficultés auxquelles ils font face. Il s'agit du coût élevé de la carte de séjour (50 000 F CFA par an) et des problèmes de visa. Environ 200 Burkinabè vivent en Mauritanie et sont présents dans divers secteurs d'activités comme l'agriculture, l'enseignement, le bâtiment et la santé. La plupart d'entre eux évolue dans la fonction publique internationale.cé la tenue en mars 2014 à Ouagadougou, du forum de la diaspora .Les Burkinabé vivant en République Islamique de Mauritanie ont, à leur tour, sollicité l'accompagnement des autorités burkinabè pour résoudre les difficultés auxquelles ils font face. Il s'agit du coût élevé de la carte de séjour (50 000 F CFA par an) et des problèmes de visa. Environ 200 Burkinabè vivent en Mauritanie et sont présents dans divers secteurs d'activités comme l'agriculture, l'enseignement, le bâtiment et la santé. La plupart d'entre eux évolue dans la fonction publique internationale.
Adaman DRABO
(Envoyé spécial à Nouakchott)
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Quelques participants apprécient
Dramane Kamara, consul du Burkina en Mauritanie
Il est difficile de connaître le nombre exact de Burkinabè vivant en Mauritanie, car les gens ne se présentent que quand ils ont des difficultés. La plupart travaille dans la fonction publique internationale. J'assume volontairement, le poste de consul honoraire, mais depuis que je suis là, je ne fais que m'investir dans le social, c'est-à-dire aider les Burkinabè qui ont des difficultés de visa ou de carte de séjour. Je pense en discuter avec les autorités burkinabè présentes et je crois que certaines trouveront solution.
Ousseni Sawadogo, délégué du Conseil supérieur
des Burkinabè de l'extérieur (CSBE)
Les problèmes que nous rencontrons sont relatifs à l'obtention de visa. Nous avons des difficultés à rentrer en Mauritanie. A la frontière, il faut repartir soit à Bamako, au Mali ou à Dakar, au Sénégal, pour avoir le visa et revenir. L'autre grande difficulté concerne les cartes de séjour. Les 50 000 F CFA sont un peu élevés. A défaut de réduire le coût, si on pouvait diminuer le prix, en cas de renouvellement. Nous tenons à remercier le ministre délégué et l'ambassadeur de nous avoir rencontrés et d'avoir écouté nos problèmes
Mme Olympe Kaboré/Ouédraogo, commerçante
Nous sommes contents de la rencontre que nous avons eue avec le ministre délégué et l'ambassadeur au Sénégal. Nous sommes confiants que beaucoup de choses vont rentrer dans l'ordre.
A.D.