L'établissement des cartes consulaires va permettre à la diaspora burkinabè d'accomplir son devoir civique et de participer à la vie de la nation, a affirmé Djibrill Bassolet au cours d'une rencontre avec les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La détention de la carte consulaire est l'une des conditions pour s'inscrire sur le fichier électoral, a précisé le président de la CENI Me Barthélemy Kéré.
Il a expliqué qu'enfin de réussir l'opération, des échanges entre le ministère des Affaires étrangères et son département s'avèrent nécessaires, vu que la délivrance de la carte consulaire relève de la compétence du premier et la gestion du fichier électorale du second.
La Constitution burkinabé a prévu en son article 265 que le vote de la diaspora doit être pris en compte à partir de 2015 dans l'organisation des élections présidentielles et référendaires, a rappelé Me Kéré.
M. Bassolet a indiqué que l'Etat va mettre à la disposition de la CENI, des bases de données fiables et exploitables afin que le recensement électoral ne connaisse aucune difficulté majeure dans les pays concernés.
« Il faut mettre un dispositif pour le succès de l'opération et nous sommes en train de réfléchir sur les conditions d'établissement des cartes consulaires et les difficultés que cela peuvent engendrer », a-t-il poursuivi.
Le Burkina Faso compte un grand nombre de ressortissants à l'étranger notamment en Côte d'Ivoire et au Ghana où, à cause de l'aridité de leurs sols, de nombreux burkinabè s'y sont installés depuis des décennies.
Un forum sur les burkinabè de l'étranger sera organisé en 2014 à Ouagadougou et le président de la CENI profitera de l'occasion pour expliquer les procédures de délivrance de la carte consulaire.
NO/TAA