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Burkina : La diaspora burkinabé salue la charte et exige son implication dans la transition

| 17.11.2014
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Burkina : La diaspora burkinabé salue la charte et exige son implication dans la transition
© DR / Autre Presse
Burkina : La diaspora burkinabé salue la charte et exige son implication dans la transition
«Le devenir du Burkina Faso ne saurait être pensé seulement par l'opposition et la société civile. La diaspora burkinabé constitue une composante à part entière, et à ce titre, elle estime que son exclusion serait source d'injustice, de frustration et de division ».


Ces propos sont du président du Conseil National des Burkinabè en Côte d'Ivoire (CNB-CI), M. Salogo Mamadou. Ce dernier, assisté du porte-parole du Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabé en Côte d'Ivoire (CAMJB-CI), M. Toé Seydou et du président de l'association des « Sans Voix », M. Kaboré Daouda a animé, le vendredi 14 novembre 2014, une conférence de presse à Koumassi. Il s'agissait pour la diaspora burkinabé en Côte d'Ivoire à travers ces composantes les plus représentatives de réagir à l'adoption de la charte et de se prononcer sur ses attentes. Ainsi donc, dans le fond, Salogo Mamadou s'est dit satisfait des 24 articles qui constituent la charte. « Nous avons suivi de près les discussions entre l'armée, les partis politiques et la société civile qui ont abouti à l'adoption de la charte de la transition. C'est une avancée majeure dans le processus », a-t-il apprécie. Avant de préciser que si dans les discussions qui ont débouché sur l'adoption de cette charte la diaspora n'a pas été associé, ce qu'il a du reste regretté, il estime que les organes de la transition consensuelle ne sauraient se mettre en place sans tenir compte de la diaspora. « Dans le gouvernement de transition qui va se mettre en place, la diaspora en Côte d'Ivoire souhaite que le poste de ministère chargé des burkinabè de l'extérieur soit traduit dans les faits et qu'il revienne en l'occurrence à la Côte d'Ivoire eu égard à son importance numérique et le poids de sa contribution dans l'économie burkinabé », a proposé M. Salogo. Appréciant à sa juste valeur la garantie du droit du vote préservé dans la charte, le président du CNB-CI demande que le gouvernement se mettra en place travail instamment à rendre opérationnel les démembrements de la Commission nationale électorale (CNI) déjà installés. « La diaspora burkinabé en Côte d'Ivoire et certainement d'ailleurs apprécieraient d'être également pris en compte avec au moins un membre dans le Conseil national de transition et également dans la commission concernant la réconciliation », a-t-il ajouté. Quant à la personnalité consensuelle à choisi, la diaspora burkinabé en Côte d'Ivoire dit s'en remettre à la classe politique, à la société civile et à l'armée. « Nous n'avons aucune proposition sinon que de soutenir la personnalité qui sera choisie », a-t-il fait savoir. Avant d'annoncer qu'une délégation se rendra la semaine prochaine à Ouagadougou pour rencontrer les autorités afin de faire entendre la voix de la diaspora. « Nous avons tous, notre contribution à apporter à la construction du Burkina Faso », a-t-il conclu.

Jean François Fall,

Informateur.info

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