A N’Djamena, Michel Kafando s’est entretenu avec des représentants de la communauté burkinabè

| 26.07.2015
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A N’Djamena, Michel Kafando s’est entretenu avec des représentants de la communauté burkinabè
© DR / Autre Presse
A N’Djamena, Michel Kafando s’est entretenu avec des représentants de la communauté burkinabè
Le Président du Faso, Président de la Transition, S.E.M. Michel KAFANDO, est arrivé à N'Djamena ce samedi 25 juillet en fin de matinée pour une visite d'amitié et de travail de 48 heures. Avant l'entame du programme officiel avec son homologue tchadien, il a rencontré des représentants de la communauté burkinabè vivant au Tchad. Objectif, informer ses compatriotes de la situation sociopolitique nationale.


La rencontre a été introduite par l'Ambassadeur du Burkina Fao au Tchad, SEM Ambroise Silga. Forte d'environ 3 000 âmes (selon les estimations), la communauté burkinabè vivant au Tchad par la voix de son président, M. Thierry TIAHO, a souhaité la bienvenue au président Faso, et l'a remercié pour sa disponibilité à rencontrer les représentants de la Communauté. Il a annoncé au Chef de l'Etat que cette communauté qui est composée de différents profils (du fonctionnaire international à l'aventurier), vit en harmonie et est bien intégrée dans la population tchadienne.

Saisissant l'occasion, Thierry TIAHO a soumis les préoccupations de la communauté au Président du Faso. Au nombre de celles-ci on peut citer: les difficultés d'obtention des pièces d'état civil ; notamment les actes de naissance. Il s'est félicité de ce qu'une mission consulaire est présentement en cours à cet effet. Le coût du visa ou de la carte de séjour (environ 230 000 FCFA), constitue également une réelle préoccupation pour nos compatriotes.

Le Président du Faso, en réponse, a félicité cette communauté qui vit en parfaite intelligence avec leurs frères tchadiens et l'a exhortée à se conformer aux règles du pays d'accueil.

Sur le processus de transition en cours au pays, Michel Kafando rassuré ses concitoyens du Tchad que la Transition évolue vers des élections qu'il souhaite transparentes et apaisées. Dans tous les cas, estime-t-il, les préparatifs vont bon train car le corps électoral est déjà convoqué et ce malgré que le budget y relatif ne soit pas encore bouclé. Il a par la même occasion exprimé son regret par rapport au report du vote des burkinabè de l'étranger, situation liée à des contraintes budgétaires.

Il a par ailleurs informé les membres de la communauté que le Burkina se conformera au verdict de la Cour de justice de la CEDEAO sur le nouveau Code électoral.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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