«Ils sont en retard..., ils sont vraiment en retard, mais je pense que tout sera fin prêt avant le samedi 22», lançait une jeune dame lorsqu'on lui demandait son avis sur les préparatifs de la semaine nationale de la culture. Urbain Traoré, un artiste, a lui aussi, fait le même constat sur le retard dans les préparatifs de l'évènement culturel cette année. Ils ont toutefois, foi, en la réussite de la SNC 2014 comme pour les autres éditions dont les préparatifs ont été laborieux. En effet, sur l'aire de la foire, on met les petits plats dans les grands pourque tous les stands soient installés avant le jour-j. «Nous mettons la peinture blanche sur les bordures limitatives, histoire de mieux embellirles lieux », soutient un des peintres interrogé. A côté de lui, deux autres jeunes installant de l'électricité dans des stands. Les fils électriques déposés à même le sol, de même que le matériel d'installation, il assure qu'à leur niveau, il n'y a pas d'inquiétude. Tout sera donc OK, avant le samedi afin de permettre aux exposants d'investir les lieux.
Autres lieux, autres ambiances. Le centre-ville de Sya est sapé des affiches de la SNC qui tardaient à sortir. Sur des murs, des arbres... les affiches de la biennale culturelle ne passent plus inaperçues. Les quatre panneaux ne présentent plus les publicités de l'édition précédente, mais plutôt la présente. En effet, le logo exprime le thème qui est: «Promouvoir l'économie de la culture pour une contribution au développement durable». La culture ne doit donc pas être vue comme budgétivore, mais plutôt un vecteur de développement. A l'intérieur du celui-ci, une marmite qui contient des instruments de musiques traditionnelles et un CD pour exprimer l'industrie culturelle. Les cauris indiquent les richesses financières que génère la culture soutenue par les deux flèches vues comme un support, le tout contenu dans un grenier qui exprime naturellement la sauvegarde.
Autant donc, au centre-ville, les affiches se rencontrent même dans les artères des quartiers populaires. Une manière, sans doute, d'impliquer et de susciter davantage l'engouement des populations à la manifestation. En somme, la 17ème édition de la Semaine nationale de la culture, comme toutes les autres, va connaître des difficultés pour démarrer, mais elle finira sur des notes satisfaisantes pour le bonheur de tous.
Bassératou KINDO