Défilés, parades, ballets, danse de masques, concerts en live d’artistes nationaux,entre autres, ont animé l’ouverture de cette édition qui se passe dans une situation à peu près austère.
Hormis cet aspect, le thème choisi, qui est « Culture et cohésion nationale », demeure le socle de cette édition. Tous l’ont exprimé dans leurs propos, ce qui donne à réfléchir. A travers la culture, comme l’ont dit certains, l’on découvre le reflet du mode de vie des populations qui se côtoient chaque jour que Dieu nous accorde, dans la tolérance, l’amour, la paix, entre autres vertus cardinales. Cela, au delà des traditions et des croyances...
D’autres personnes ajoutent des vertus que sont l’intégrité, la solidarité, le respect, en résumé, toutes les valeurs qui cimentent le vivre-ensemble, pour citer le représentant des deux co-parrains qui sont le Chef suprême des Bobo-mandarè et Mahamoudou Bonkoungou.
Le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry, ajoute pour sa part que malgré les épreuves que le Burkina Faso a traversé, les populations doivent transcender les divergences et affirmer la valeur qui les retient en synergie, et qui est la culture. Cela se reconnait surtout à travers la culture de la tolérance, de l’amour et de la paix, vecteurs d’un bien-être social qui présage des lendemains meilleurs pour un peuple uni.
Tous unis autour d’un seul objectif !
Le premier ministre Paul KabaThiéba, qui a représenté le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a résumé, pour sa part, sa présence en 4 raisons. Primo, ce sont les richesses culturelles qui l’ont attiré, secundo, il tient à rendre hommage aux jeunes gens du Faso qui ont été courageux et déterminés pour un changement en se sacrifiant, tertio, il est à Bobo pour se ressourcer puisque c’est sa ville adoptive, et, quarto, il pense que ce thème qui est « Culture et cohésion sociale » invite tous les Burkinabé à se réunir autour d’un seul objectif, qui est l’avenir du Burkina Faso, en laissant de côté les divergences nuisibles qui ne peuvent que ralentir le processus de développement humain durable et la synergie entre les différentes cultures...
Une cérémonie d’ouverture qui aura marqué les cœurs des uns et des autres, car après tout, seules les vertus cardinales priment et le seront toujours, tant que l’on les rappellera. Et c’est tout le monde qui y gagne, assurément !
Claire Lebœuf
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Zoom sur les deux co-parrains
Sa Majesté Sidiki Sanou, 5ème Chef de Canton de Bobo-Dioulasso, Fils de Ali (3èmeJamanatigui, 1913-1933), a été intronisé le 31 mai 2015, à Konsa, maison mère des Bobos. En recevant les attributs de la chefferie, il assure désormais la continuité de cette fonction politique, sociale et culturelle, devenant ainsi le gardien, le dépositaire et le détenteur des traditions culturelles de sa communauté. Les rôles et fonctions joués par les autorités traditionnelles et coutumières dans la cohésion nationale ne sont plus à démontrer et, Sa Majesté entend œuvrer au delà de toutes les différences à la pérennisation des valeurs culturelles positives d’humanisme, de partage et d’intégrité, qui caractérisent les communautés du Burkina Faso, et à assurer leur transmission aux jeunes générations.
Mahamoudou Bonkoungou, PDG du Groupe EBOMAF, pour sa part, est un exemple de réussite. Doté de forces de conviction, d’abnégation, de persévérance et de foi, il a bâti son groupe qui se retrouve aujourd’hui leader des travaux en Bâtiments et travaux publics (BTP) en Afrique de l’Ouest. Il compte à son actif des réalisations au Burkina Faso, en Guinée, au Togo, au Bénin, en Côte D’Ivoire, entre autres pays de la sous-région. Le groupe EBOMAF excelle aussi dans les domaines que sont le commerce général, l’immobilier, les assurances, l’hôtellerie, entre autres. Au delà de toutes ces performances, il fait des œuvres caritatives et appuie les secteurs que sont la culture et le sport. Ce qui a fait que le ministre en charge de la culture, Tahirou Barry, lui a fait une mention spéciale pour son appui consistant, lors de la cérémonie d’ouverture de la SNC 2016...
C.L.
Sources : SNC Kibaru N° 35 du 26 mars 2016
