« Promouvoir l'économie de la culture pour une contribution au développement durable ». C'est le thème choisi pour l'organisation des activités entrant dans le cadre de la semaine nationale de la culture. Pour cette édition, a indiqué le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, c'est au total 2 000 artistes qui sont attendus. Dans cet effectif, 1 400 sont en compétition et les 600 restants devront se produire sur les plateaux Off pour ce qui concerne l'exhibition. Le programme prévoit des activités inscrites dans les 5 disciplines que sont, entre autres la littérature, les arts de la scène, les sports traditionnels. L'innovation à en croire le ministre de la Culture et du Tourisme, c'est le choix du stade Sangoulé Lamizana pour abriter les cérémonies d'ouverture et de clôture et la mise en place d'un marché des arts pour permettre aux promoteurs culturels et aux troupes de pouvoir échanger sur des possibilités de participations aux événements internationaux. L'organisation de ce rendez-vous culturel national de Sya devra coûter 550 millions de FCFA, selon le ministre Baba Hama. Sur ce budget, 450 millions seront financés sur le budget de l'Etat et le reste par les partenaires de l'événement. A en croire Baba Hama, tout est mis en ordre du côté financier.
La promotion des musées, une préoccupation du ministère
Le Burkina compte plusieurs dizaines de musées dont 8 en projet. Selon le ministre de la Culture, le ministère envisage rendre les musées attractifs à travers l'organisation d'activités au sein de ceux-ci comme des soirées de conte. Le ministre a aussi décliné la stratégie de son département pour valoriser les sites touristiques estimés à 400. La valorisation des sites à l'en croire, côtoie la réhabilitation de certains d'entre eux qui devra coûter 1 milliard 600 mille FCFA. La valorisation des sites touristiques a amené, selon le ministre Baba Hama, à mettre en place des programmes d'attraction de l'Ouest et du Centre.
Retard dans la préparation de l'élection présidentielle : « ça va se régler »
Comme de rite, le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement s'est prêté aux questions d'actualité soulevées par les hommes de médias. Fidele à son attitude, souvent loin du goût des journalistes, le ministre Alain Edouard Traoré interpellé sur le retard que la CENI connait dans l'exécution du programme de préparation de l'élection présidentielle de 2015, a laconiquement laissé entendre : « ça va se régler ». Sur le fiasco de la médiation interne, Alain Edouard Traoré a abondé d'éloges à l'égard des médiateurs à qui il a dit faire chapeau bas. L'utilisation de véhicule fonds rouge par notre confrère l'Agora pour sa distribution, les 120 millions de FCFA que le président du Faso a donnés à la presse malienne n'ont guère trouvé de réponse chez un Alain Edouard Traoré, qui s'est mué en donneur de leçons vis-à-vis des journalistes qui posaient des questions. Cette phase de question d'actualité a laissé un goût quelque peu désagréable à certains confrères qui auraient souhaité être traités avec courtoisie. Mais c'est cela aussi qui fait le point de presse du gouvernement .
Par Roger Melchisédech KABRE