Sécurité incendie dans les établissements publics : Le CITO opte pour la prévention

| 08.01.2014
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Sécurité incendie dans les établissements publics : Le CITO opte pour la prévention
© DR / Autre Presse
Sécurité incendie dans les établissements publics : Le CITO opte pour la prévention
Le Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO), en partenariat avec la république de Norvège organise, du 6 au 10 janvier 2014, un stage de formation à la sécurité incendie dans les espaces culturels.

« Le secourisme », « Comment prévenir le danger ? », « Qu'est-ce qu'il faut faire, en cas de danger ? », sont les modules qui seront abordés au cours du stage de formation à la sécurité incendie dans les espaces recevant du public. L'objectif poursuivi par cette formation est d'apporter assistance, en cas de danger dans un espace culturel. « Nous avons constaté que dans ces espaces, aucune norme de sécurité n'est respectée, en cas de danger quelconque ou d'incendie », a expliqué l'administrateur du Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO), Martin Zongo. C'est dans ce cadre que le CITO a initié une formation, du 6 au 10 janvier 2014, à la sécurité et incendie dans les établissements recevant du public et plus particulièrement, les espaces culturels. La cérémonie d'ouverture a eu lieu le lundi 6 janvier 2014 à Ouagadougou. A l'issue de cette formation, selon l'administrateur, les questions de la vigilance, de la prévention seront « maîtrisées » et adoptées par tout un chacun, afin de mettre à l'abri l'espace culturel. Dans le cadre de ses activités, le CITO entretient une relation de partenariat et de collaboration avec la république de Norvège. Ce partenariat a permis de mener des activités dans le cadre de la création des spectacles, mais aussi dans la formation pour élever le niveau de compétence des membres du CITO et d'autres membres. A écouter M. Zongo, c'est une innovation, en ce sens que ce stage est ouvert aux membres du CITO et aux différents partenaires locaux et internationaux. A cette édition, la Côte d'Ivoire et le Bénin sont les pays invités. « Nous pensons que pour les éditions prochaines, nous pourrons encore élargir plus le cercle. C'est une manière pour nous, non seulement de jouer sur la corde artistique, mais aussi, sur la corde de l'intégration », a-t-il laissé entendre. A l'en croire, c'est à travers ce « vecteur » de l'intégration que le continent africain et la sous-région pourront se développer dans le partage commun des connaissances et des compétences.

Jude SOME
(Collaboratrice)

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