Le dernier semestre de l'année 2015 s'annonce crucial pour le ministère de la Culture et du Tourisme, en termes de défis à relever. Au nombre de ceux-ci, le ministre Jean-Claude Dioma a noté, lors d'un Conseil d'administration sectorielle et ministérielle (CASEM) de son département les 23 et 24 juillet 2015, l'introduction des disciplines artistiques et culturelles dans les enseignements primaire et secondaire. «Notre souhait c'est d'adopter d'ici la fin de cette année, le statut de l'artiste, mettre en place les deux fonds destinés au tourisme et au développement des industries culturelles mais aussi instaurer des structures de fonctionnement de la Maison de la culture», a noté le ministre Dioma. Aussi, l'ambition de son département est de disposer d'un mécanisme d'acquisition des œuvres d'arts pour décorer les édifices publics. Dans la mesure du possible, a-t-il souligné, nous aimerions pouvoir introduire et faire voter une loi qui va instituer le prélèvement de 1% du budget de construction des bâtiments publics pour la décoration à base d'œuvres artistiques. Le premier trimestre, quant à lui, a vu la réalisation de plusieurs activités au sein du ministère de la Culture et Tourisme. Dans le domaine du tourisme par exemple, il souligné qu'un certain nombre d'études ont été réalisées dans le but de permettre le développement des pôles touristiques à l'Est, à l'Ouest et au Centre du Burkina Faso. «Nous sommes en train de travailler sur la mise en place de deux fonds pour le tourisme et le développement des industries culturelles. En plus de cela, il y a des textes qui ont été élaborés et des dispositions juridiques ont été mises en place», a confié Jean Claude Dioma. En sus, des événements comme le FESPACO et la Semaine nationale de la culture (SNC) ont eu lieu. «Je tiens à féliciter chacun d'entre vous pour l'important travail qui a été abattu au cours du premier semestre. Cependant, les défis à relever au cours du deuxième semestre sont énormes», a-t-il avoué, en invitant les membres du conseil à garder la détermination. Pour lui, c'est aux agents de travailler pour convaincre ceux qui doutent encore de l'importance de la culture et du tourisme afin que les ressources conséquentes soient allouées au secteur.
Joseph HARO
