Promotion de la musique Burkinabè : Des organisations de presse appellent à une marche le 7 septembre prochain

| 02.09.2013
Réagir
Archive
© DR / Autre Presse
Archive
Le réseau « Plume alerte » et la J2C (Journalistes et communicateurs pour la culture) ont animé un point de presse le 30 août 2013 à Ouagadougou. Il s'est agi, pour ces organisations de presse, d'échanger avec leurs confrères sur la marche du 7 septembre prochain qu'elles organisent pour susciter les débats liés à la promotion de la musique burkinabè.

Samedi 7 septembre 2013. C'est à cette date que le réseau « Plume alerte » et la J2C (Journalistes et communicateurs pour la culture) ont appelé à une marche destinée à favoriser davantage la promotion de la musique burkinabè. Cette marche regroupera l'ensemble des acteurs de la filière musique et se veut « pacifique et d'interpellation », ont précisé les organisateurs qui ont rencontré leurs confrères le 31 août dernier à Ouagadougou. Elle vise à susciter les débats sur le quota de musique nationale. En effet, le Conseil supérieur de la communication (CSC) préconise la diffusion d'au moins 40 pour cent de musique locale sur les médias audiovisuels commerciaux et au moins 60 pour cent pour les médias communautaires. Mais à ce jour, ce quota n'est pas respecté. Cette situation contraste avec le foisonnement en qualité et en quantité d'œuvres musicales. C'est donc conscients de leur rôle capital dans la promotion de la musique burkinabè que les hommes de médias, regroupés au sein des organisations, se sont engagés à œuvrer pour une large diffusion des productions artistiques locales. La marche du 7 septembre prochain traduit cet engagement des journalistes et communicateurs culturels à apporter leur pierre dans la promotion de la musique burkinabè. A l'issue de la marche, un mémorandum sera remis à la présidente du CSC, Béatrice Damiba. Un appel est également lancé aux patrons de presse afin que la musique burkinabè soit diffusée 24h sur 24 dans les médias audiovisuels au cours de cette journée.
En outre, un concept de promotion dénommé « Faso musik Times » (FMT) a été développé pour permettre aux médias de consacrer dans leur grille de programmes, des tranches horaires exclusivement consacrées à la diffusion de la musique burkinabè.

Saïdou ZOROME

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité