Cette jeune burkinabé est née à Koumassi en Côte d’Ivoire. C’est dans ce pays qu’elle s’est forgée et appris à avoir une âme d’artistes. De parents comptables, ils n’y comprenaient rien à ce qui devenait comme une passion pour leur jeune fille, qui était très sollicité dans tous les événements jeunes d’Abidjan. Qu’importe, la jeune artiste, en bonne autodidacte, multipliait les scènes et spectacles dans les cafés et toute autre occasion qui pouvait se présenter. Ce qui a contribué à faire d’elle l’artiste qu’elle est aujourd’hui.
Toute cette détermination à permis à Nabalüm de remporter à l’âge de 19 ans des concours de chants organisés localement. Ses références sont aussi bien les grands noms de la musique africaine (Ismaël Lô, Fatoumata Diawarra, Lokua Kanza) que ceux de la pop internationale (Adèle, Bruno Mars).
Nabalüm est en résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris jusqu’à fin juin où elle se produira en showcase le 23 mai avec Darline Desca. Avec une voix veloutée, profonde et généreuse en émotions. Dans sa biographie, elle se présente comme auteure-compositrice interprète qui chante surtout en mooré, malinké et français. Ses thèmes d’inspiration sont la vie de la jeunesse africaine, des femmes ou des faits de société en Afrique. Très attachée à ses racines, elle tente de leur donner de nouvelles ailes.
En compagnie de Darline Desca (Haïti), Ebène (Mauritanie) et Sanzy Viany (Cameroun), Nabalüm a été lauréate du programme Visas pour la création 2016 de l’Institut français.
Son premier EP de 5 titres « Nabalüm » est sorti le 15 avril dernier au Burkina Faso et son premier album « Saké » paraîtra à l’automne 2016 et la production sera assurée par La Cour du Naaba.
Pour avoir l’opportunité d’écouter la voix de velours de Nabalüm, vous pouvez noter dans vos agendas les dates du 20 mai -Africa Break Festival (Bellevilloise) 19-21 Rue Boyer,75020 Paris ; 23 mai à l’Auditorium de la cité des arts – 18 Rue de l’Hôtel de ville, 75004 Paris et plus tard dans son terroir au Burkina Faso où elle est attendue, 24 septembre à l’Institut français de Ouagadougou et le 08 octobre à l’Institut français de Bobo-Dioulasso.
