Le baptême du sésame du tout premier album solo de l’artiste musicien « Fush », de son vrai nom Koéfi Ousséni, a eu lieu dans la soirée du vendredi 14 août dernier, devant les hommes de médias. En effet l’album baptisé « Alpha » est un opus de 11 titres dont une intro. Il faut dire que les styles musicaux rencontrés dans cet album sont beaucoup plus le Rnb, la Pop, en passant les variétés africaines. Les mélomanes trouveront dans ce disque, des morceaux comme « un jour se lève », « quand tu souris », « Pardonne-moi », « Ma luciole ». Dans « Alpha », Fush dépeint l’amour à sa manière pour montrer son attachement à sa luciole dont le titre « Ma luciole », « Te Quero », Quand tu me souris ». Egalement par le biais de la poésie, il raconte son vécu quotidien, mais aussi au gré de son inspiration laisse parler son imagination. A travers cet album, sa casquette de poète de rue prend le dessus dans ses chansons où les mots sont bien articulés pour caresser les fourrures de la sensibilité du mélomane. Pétri d’inspiration sans faille, Fush a étalé dans « Alpha » des titres assez profonds tels que « Mbaba », « Pang Ya Wendé », Freedom Figthers, où Ousseni évoque l’espoir et le respect pour son prochain, notamment aux parents. On peut y trouver aussi une chanson comme « Netaabo », qui est une reprise d’une chanson populaire. Répondant à son esprit festif, dont le clip du single paru en fin d’année 2014, a fait le buzz des médias. Pour l’artiste c’est après un an et demi de dur labeur et parsemé souvent par l’envie de lâcher la prise dans le studio d’enregistrement que l’album a pu voir le jour. En outre, l’œuvre est une synthèse du parcours dans l’ombre du silence de l’artiste qui offre une diversité de styles et thèmes soutenus par des textes assez relevés. Les langues qui culminent cette œuvre sont plus le français et le mooré. Par ailleurs, Koéfi Ousséni est né le 1er janvier 1987 et a été bercé par un vent ivoirien à sa naissance. En 2000, il foule le sol du pays des Hommes intègres sur une décision paternelle. Déjà au collège, Ousséni prend part à de nombreuses activités culturelles. A ses débuts dans la musique, il est attiré par le Hip-hop et forme un groupe de rap dénommé Salouka avec la collaboration de son frère jumeau et quelques amis. Aujourd’hui, Salouka n’existe plus mais pour l’artiste l’esprit d’équipe demeure.

Par Ibrahima ZALLE