L'appel à candidatures est ouvert aux agents du public comme du privé, contrairement à un premier appel (lancé quelques jours plus tôt) qui excluait les agents du privé.
Le test a été lancé par le Comité interministériel de sélection des candidats au poste de Directeur général des établissements publics de l'Etat et des sociétés à participation majoritaire de l'Etat.
La note soutient qu'«à l'occasion de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la RTB a été saccagée et brulée par des manifestants qui lui reprochent de n'avoir pas su toujours proposer une information équilibrée, juste et saine ».
Les autorités burkinabè, expliquant le contexte du recrutement, disent avoir tiré « les leçons des insuffisances professionnelles » et pensent qu'il « apparait nécessaire d'engager la RTB dans une dynamique organisationnelle et managériale fondée sur de rigoureuses orientations de gouvernance en vue de renforcer les performances de la chaîne, la mettre en phase avec son public et rétablir sa crédibilité ».
Pour y parvenir, « cette vision doit être portée par des hommes et femmes ayant un sens élevé de la responsabilité, de l'éthique et de la déontologie », précise-t-on dans l'avis de recrutement.
Entre autres missions, le DG voulu doit être l'ordonnateur principal du budget de l'établissement, assumer en dernier ressort la responsabilité de la direction technique, administrative et financière de l'Etablissement public de l'Etat (EPE).
Le Directeur général recherché devrait également être capable de préparer les délibérations du Conseil d'administration de l'EPE et en exécuter les décisions.
La date limite de dépôt des dossiers de candidatures était prévue pour ce vendredi.
ALK/od/APA