Traitement de l’information en période électorale : Le CSC forme les journalistes des Hauts-Bassins

| 11.04.2016
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Nathalie Somé - Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)
© DR / Autre Presse
Nathalie Somé - Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé une formation à l’intention des journalistes de la région des Hauts-Bassins, les 8 et 9 avril 2016 à Bobo-Dioulasso. Elle a porté sur le traitement de l’information en période électorale et se tient dans le cadre d’une campagne dénommée « campagne d’éducation aux médias ».


Les élections municipales avancent à grands pas. Au regard du rôle des journalistes pendant cette période, le Conseil supérieur de la communication a entamé depuis le 15 mars 2016, une tournée dite « campagne d’éducation aux médias ». Les 8 et 9 avril 2016, l’institution est allée à la rencontre des journalistes dans la région des Hauts-Bassins. L’objectif est de les former au traitement de l’information en période électorale. Selon la présidente du CSC, Nathalie Somé, cette formation a pour but de renforcer les capacités des journalistes et animateurs dans les techniques de traitement de l’information électorale. Il s’agit de faire connaître les nouveaux textes régissant le secteur de la communication. Durant ces deux jours de formation, les journalistes ont eu droit à quatre communications. Une communication sur la dépénalisation et la responsabilité sociale du journaliste animée par Jean Claude Méda, la deuxième communication sur le traitement de l’information à l’heure du numérique donnée par Cyriaque Paré, la troisième sur le pluralisme et l’équilibre de l’information en période électorale, livrée par Abdoulaye Dao et la dernière sur les délits de presse donnée par Louis Modeste Ouédraogo. La formation a été donnée aussi bien de façon théorique que pratique. L’éducation aux médias, selon Mme Somé, est à distinguer de l’éducation des médias. «L’éducation aux médias est un concept qui renvoie à l’idée d’étude critique des médias qui ne doit pas être confondue avec leur dénigrement », a dit Nathalie Somé. Selon Cyriaque Paré, il s’agit essentiellement d’apprendre au public, comment consommer les médias, au vu des changements profonds intervenus dans les modes de production et de diffusion de l’information. De l’avis de M. Paré, le consommateur étant devenu un producteur et diffuseur de l’information, il est donc nécessaire qu’il sache le minimum de fonctionnement de ces médias et que le professionnel apprenne à travailler autrement. Pour le formateur, cette rencontre trouve toute son importante dans un contexte de dépénalisation des délits de presse.

Danoaga Dominique DIAPPA
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