''Meeting de la CCVC : solder les comptes de l'impunité au Burkina Faso », tel est le titre qui barre la Une du quotidien Aujourd'hui au Faso qui montre une foule amassée à la place de la Révolution de Ouagadougou.

Selon ce journal, la grève de la CCVC a été marquée dans la capitale burkinabè par un meeting, une occasion de ''porter haut ses préoccupations ».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya fait savoir qu'à l'occasion de la journée nationale de protestation, les manifestants ont exigé de la Transition des actions concrètes.

L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, quant à lui, arbore à sa Une : '' Grève contre la vie chère : Même à Ziniaré (ville natale de Blaise Compaoré, Ndlr), plus rien n'est comme avant''.

L'Obs renseigne que ''même si certains services ont pu assurer le service minimum, la grève a été bien suivie ce 8 avril à Ziniaré », avant d'ajouter que, selon des syndicalistes, cette situation est inédite dans le fief de l'ancien président Blaise Compaoré.

De son côté, le quotidien Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) rapporte à sa Une les propos de vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré qui avertit que '' le prochain rendez-vous sera un spectacle ».

En politique, DNF parle de la suspension des lotissements au Burkina Faso, décidée, hier mercredi, en Conseil des ministres.

Pendant ce temps, L'Observateur Paalga revient sur le nouveau code électoral, estimant que ''le texte assainit la faune politique », mais ajoute qu »'il aurait fallut les urnes pour sanctionner les fautifs ».

L'hebdomadaire satirique, le Journal du Jeudi (JJ) présente à sa Une la caricature du Premier ministre Yacouba Isaac Zida qui déclare ''Méfiez-vous : je suis fâché ! ».

Le même journal humoristique se pose cette question ''que faut-il attendre de Zinedine Zida (surnom du PM, ndlr) ? »

JJ pense qu'à quelques sept mois de la tenue des compétitions électorales devant marquer la fin de la Transition, la température sociopolitique est montée d'un cran.

''En plus des manifestations intempestives qui ont obligé le Premier ministre à taper du poing sur la table, le vote de la loi électorale trace désormais la ligne de démarcation entre l'ancien régime déchu et le futur régime à élire », commente le journal satirique.