Médias traditionnels et presse en ligne: les députés outillés sur la législation

| 15.08.2015
Réagir
Le 29 avril 2015, le président du Conseil national de la Transition (CNT), Moumina Cheriff SY, a reçu en audience une délégation du Forum des éducatrices africaines (FAWE/BURKINA) dont la coordonnatrice est Absètou Lamizanna. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © DR / CNT
Le 29 avril 2015, le président du Conseil national de la Transition (CNT), Moumina Cheriff SY, a reçu en audience une délégation du Forum des éducatrices africaines (FAWE/BURKINA) dont la coordonnatrice est Absètou Lamizanna. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Les rideaux sont tombés sur l’atelier organisé par le Conseil national de la Transition en collaboration avec l’ONG Diakonia sur l’accès à l’information, le vendredi 14 août 2015 à Léo dans la Sissili. Organisé au profit des députés membres de la Commission des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Défense (CAESED), mais aussi de ceux de la Commission des Affaires sociales et du Développement durable CSDD) il visait à permettre aux membres du Parlement transitoire de s’approprier la législation en gestation dans ce domaine. Au total, quatre textes ont été au centre des travaux: la loi d’accès à l’information, la loi sur la presse écrite, la loi sur l’audiovisuel et la loi sur la presse en ligne.


Placée sous la présidence du président du Conseil national de la Transition, Cheriff Sy, cette cérémonie sobre a été l’occasion pour le chargé de programme de Diakonia, Lucien Ouédraogo, de saluer le rôle que joue le CNT à travers les reformes entreprises pour l’encrage de la démocratie. «Le CNT joue un rôle historique. Et pour Diakonia qui travaille au Burkina Faso pour la promotion de la démocratie et des droits humains, c’était tout à fait naturel pour nous d’accompagner le CNT dans ses travaux», a-t-il mentionné lors de son intervention. Pour lui, cet atelier qui prend fin aura certainement permis aux membres des commissions affectataires de s’approprier les textes qui seront déposés sur leurs tables très prochainement avant son passage en plénière.

En sa qualité de président de la présente cérémonie, le chef du Parlement a précisé que cet atelier était un passage obligé car il a permis d’outiller les députés des deux commissions sur la nouvelle loi devant régir les médias audiovisuels et la presse en ligne. «Les médias, de façon générale, sont l’épine dorsale de notre démocratisera bancale. L’enjeu, c’est approfondir et améliorer notre démocratie. Si on n’arrive pas à avoir un environnement juridique et institutionnel adéquat et approprié pour nos médias, il est évident que notre démocratie sera bancale» a-t-il souligné.

Au cours des trois jours de travaux, plusieurs communications en rapport avec la législation en vigueur, ses insuffisances et les défis qui s’imposent ont été faites aux députés par des spécialistes venus de divers horizons. C’est, du reste, ce qu’a rappelé Remis Dandjinou, l’un des communicateurs. Pour lui, des quatre textes passés au peigne fin au profit des députés, celui relative à l’accès à l’information est le plus important, car il oblige les gouvernants à se soumettre au devoir de rédevabilité envers les populations. Au-delà des questions spécifiques, ces textes comportent la question de la fin des peines privatives de liberté des journalistes accusés de diffamation et deux lois liées au statut juridique spécifique des médias en ligne.

W. DAVY

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité