L'opérationnalisation de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) est en marche. A cet effet, le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, a effectué une visite de terrain dans l'enceinte du centre émetteur de Gounghin, le vendredi 5 septembre 2014 à Ouagadougou. Il était accompagné des différents directeurs généraux et des présidents des conseils d'administration des Editions Sidwaya, de la Radio télévision du Burkina (RTB), l'Institut des sciences et des techniques de l'information et de la communication (ISTIC) et de la SBT. La première partie de la visite a été consacrée à la découverte des infrastructures rénovées pour abriter les services de la Télévision numérique terrestre (TNT). C'est un bâtiment R+1 en réfection dont les travaux sont à 90 % de réalisation. Il est composé d'une grande salle où seront logés les équipements techniques tels que la tête de réseau de la TNT, et 8 autres salles qui pourront servir d'office de bureau plus une cafétéria. Le second bâtiment est celui du groupe électrogène qui permettra de pallier les problèmes d'électricité en cas de coupure. Le troisième bâtiment visité a été celui du service multimédia de la RTB. D'un coût global de 190 millions de francs CFA, le bâtiment sera réceptionné dans une quinzaine de jours afin que l'entreprise espagnole chargée d'installer les équipements puisse entrer en possession du bâtiment pour la suite des installations. «C'est à partir des installations de cette station que vont s'opérer des conversions des signaux en provenance des différentes chaînes de télévision en format MPEG-4-AVC qui est le format adapté à la TNT au Burkina Faso», a expliqué le directeur technique de la RTB, Philippe Kahoun. A Gounghin, 12 hectares sont à répartir entre les Etablissements publics de l'Etat (EPE) relevant du département de la communication et pour la construction d'un cabinet du ministère. Selon le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, la RTB a son financement, la SBT est à un bout de financement, les Editions Sidwaya ont des perspectives de financement et l'ISTIC aussi devra très rapidement trouver des sources de financement.

Emmanuel BICABA

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