Couverture médiatique de la campagne électorale : Le CSC satisfait du travail des médias

| 24.11.2015
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Nathalie Somé - Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)
© DR / Autre Presse
Nathalie Somé - Présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a fait le 21 novembre 2015 à Bobo-Dioulasso, le bilan à mi-parcours du suivi de la couverture médiatique de la campagne présidentielle et législative. A l’occasion, la présidente de l’institution, Nathalie Somé, s’est dit satisfaite du travail abattu par les médias pendant la première semaine de cette période électorale.


La présidente du Conseil supérieur de la communication, Nathalie Somé, a salué les efforts consentis par les médias burkinabè pour la couverture de la campagne présidentielle et législative. Elle s’est dit d’autant plus satisfaite que les organes de presse font recours aux langues nationales et prennent des initiatives pour un égal accès des candidats aux médias. Elle a cependant déploré le déséquilibre dans le traitement de l’information électorale, dû en grande partie au manque de programme des partis politiques et à l’insuffisance de moyens des médias. Mme Somé a invité les organes de presse à arrêter les retransmissions en direct des meetings et la publication des publicités électorales payantes. Elle a souhaité que le dynamisme constaté en début de campagne puisse se poursuivre jusqu'à la fin de la période. Le CSC a initié la rencontre à Bobo-Dioulasso pour donc faire le bilan de la couverture médiatique de la campagne. Pour cela, il a fait appel à son directeur général des affaires juridiques, Louis modeste Ouédraogo, et à celui de l’observation des médias et des études, Jean Paul Toé. Le premier a présenté les textes réglementaires et les dispositifs organisationnels pour encadrer les discours politiques. Le second quant à lui, a dévoilé les statistiques de l’observation des médias tant publics que privés. Il ressort de leur communication que des acquis ont été enregistrés aux termes de la première semaine de la campagne. Il s’agit de l’égal accès des candidats en lice aux médias publics, la prise d’initiative par certains médias privés et des associations professionnelles pour une meilleure information des populations. Des insuffisances ont été également relevées et portent sur un déséquilibre récurrent dans les médias publics et privés, la retransmission en direct des meetings par certaines radios et le non respect des dispositions à la publicité électorale par les médias publics et privés. Les professionnels des médias présents à la rencontre ont salué le travail d’observation effectué par le CSC et émis des préoccupations, liées notamment à la répartition de la subvention accordée aux médias pour la couverture des élections présidentielle et législatives.

Adaman DRABO

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