Pas de doute : ce ne sont pas les communications qui feront défaut afin que conseillers, représentants provinciaux et agents du Conseil supérieur de la Communication (CSC) soient armés devant les énormes défis qui les attendent lors des couvertures médiatiques des élections à venir. En effet, pas moins de six exposés sont prévus pendant ces deux jours de rencontre, qui seront livrées par des cadres de la maison et des personnes- ressources. Seront au programme ; la gestion de la couverture médiatique des élections 2015, enjeux et exigences ; les critères d’une élection libre et équitable ; les textes législatifs encadrant les élections et les dispositions réglementaires prises par le CSC dans la gestion de la couverture médiatique ; le monitoring des médias en période électorale ; et les différentes équipes mises en place par l’institution dans la gestion de la couverture médiatique des élections.
«Pour ces prochains scrutins, la tâche est encore rendue plus ardue avec l’introduction des candidatures indépendantes. Nous sommes dans un domaine évolutif et nous devons nous mettre au diapason», a prévenu Nathalie Somé, après avoir rappelé l’engagement suivant : «Nous avons pris le pari avec les autorités de la Transition de bien gérer notre partition». Elle a par conséquent émis le vœu que les communications puissent fertiliser les échanges afin que les fruits soient à la hauteur des promesses des fleurs. Et sur l’application par les médias de la note portant interdiction de la couverture médiatique déguisée, votée par le CNT le 7 avril dernier, la présidente du CSC a notifié sa satisfaction d’ensemble, avant de regretter. «C’est vrai que l’ensemble des médias font l’effort de respecter la mesure, mais pour certains, c’était comme une prime à l’incivisme. Une dizaine de brebis galeuses ont fait fi de la mesure. Et je trouve ça dommage». « Des noms ! Des noms !», ont crié les journalistes. Fort heureusement, elle n’ira pas jusqu’à satisfaire ces grands curieux, les renvoyant aux mises au point adressées aux indélicats.
Issa K. Barry