Burkina Faso : le CSC déplore les « allusions aux appartenances ethniques et religieuses »

| 27.12.2014
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Burkina Faso : le CSC déplore les « allusions aux appartenances ethniques et religieuses »
© DR / Autre Presse
Burkina Faso : le CSC déplore les « allusions aux appartenances ethniques et religieuses »
Ouagadougou - Le Conseil supérieur de la communication (CSC), à travers un communiqué de presse parvenu à APA vendredi, déplore les « allusions aux appartenances ethniques et religieuses » dans le traitement de l'information au Burkina Faso.


Selon le communiqué signé de la présidente du CSC, Nathalie Somé, ces « allusions aux appartenances ethniques et religieuses » constituent, avec les informations pas toujours fondées, des « dérives » persistances « qui ne sont pas de nature à consolider la paix et la cohésion sociale ».

Les premiers responsables du CSC, suite aux événements des 30 et 31 octobre 2014, ont entrepris des tournées auprès des médias de la capitale burkinabè et de l'intérieur du pays.

« Il s'est agi de s'enquérir des difficultés rencontrées dans le traitement de l'information lors du soulèvement populaire et de prodiguer des conseils aux journalistes pour un traitement de l'actualité allant dans le sens de l'apaisement et de la cohésion sociale », renseigne le communiqué.

De l'avis de la présidente du CSC, « s'il faut saluer dans l'ensemble le professionnalisme dont la plupart des médias font preuve dans le traitement de l'information en cette période sensible de la vie nationale, il y a lieu cependant de regretter la persistance de quelques dérives ».

Pour la présidente de l'instance de régulation des médias burkinabè, la liberté de presse au Burkina Faso est un acquis précieux dont il faut user avec précaution.

« Sa survie tient sans doute au strict respect des règles d'éthique et de déontologie. Ceci engage la responsabilité entière des professionnels et des usagers des médias que nous sommes tous », a-t-elle poursuivi.

En somme, le Conseil supérieur de la communication exhorte les médias burkinabè à « maintenir le cap du professionnalisme pour contribuer à une transition démocratique apaisée ».

ALK/od/APA

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