Dans une interview avec le site Fasozine.com, elle explique que le Csc doit mener de grands chantiers en vue de son développement en tant qu’institution. L’organe est appelé à se déployer au-delà de la capitale Ouagadougou. « Le développement institutionnel prend en compte le plan d’opérationnalisation de la déconcentration du Csc. Il consiste à réaliser les infrastructures immobilières dans les 10 autres régions du pays, à équiper ces délégations régionales en matériels techniques de haute qualité pour pouvoir assurer le monitoring.»
Sur la consommation du budget à mobiliser, Nathalie Somé explique : « Le financement des deux volets infrastructures immobilières et équipements est, à lui seul, de l’ordre de 3,6 milliards Fcfa pour l’un et 4,5 milliards Fcfa pour l’autre, soit un total de 8 milliards Fcfa. »
Pour elle, les 9 milliards recherchés ne sont pas excessifs. Au contraire, ce budget pourrait s’avérer insuffisant « si la mise en œuvre arrivait à prendre du retard, car les prix sur le marché ne sont pas toujours stables.», selon la présidente du Csc.