''Exhumation Thomas Sankara : +Ce n'est pas à la famille d'aller avec des pioches... », affiche à sa Une, L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui reprend ainsi les propos de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, l'un des avocats.

Selon l'avocat, il n'appartient pas à la famille du défunt président Sankara d'aller exhumer le corps, mais plutôt à l'Etat de prendre les dispositions appropriées à ce sujet.

Pour sa part, Le Quotidien, reprend l'affirmation de Me Ambroise Farama, un autre avocat qui a dit lors de la conférence de presse que concernant le dossier Thomas Sankara '' la Transition joue sa crédibilité ».

Les confrères Notre Temps et Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) titrent en chœur : ''Les paroles doivent céder la place aux actes concret », citant les avocats de la famille Sankara qui dénoncent le comportement des nouvelles autorités burkinabè.

De son côté, Aujourd'hui au Faso, parlant des hésitations des autorités de la Transition, renseigne que ''La lenteur désole les avocats de la famille ».

Les journaux ont également évoqué la désignation de Monseigneur Paul Ouédraogo à la tête de la commission nationale de réconciliation et des réformes.

Ainsi, le quotidien national Sidwaya titre : ''Commission réconciliation nationale et des réformes : Mgr Paul Ouédraogo, désigné président ».

L'Express du Faso arbore à sa Une : ''Paul Ouédraogo pour réconcilier les Burkinabè », là où Notre Temps parle de ''Mgr Paul Ouédraogo aux commandes ».

Abordant l'inhumation du premier médiateur du Burkina, Tiomoko Marc Garango, Sidwaya laisse lire en première page : ''Le père de la +garangose+ repose au cimetière municipal de Ouagadougou ».

Notre Temps quant à lui, s'exclame : »Obsèques du général Garango : entre émotions et témoignages ! », tandis que Aujourd'hui au Faso indique que ''Marc Garango a été conduit à sa dernière demeure ».
Le journal Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) se contente de mentionner en manchette : ''Mission accomplie ! » pour Marc Garango.