M. Dayo a indiqué que les 45 sociétés de masques qui participeront au FESTIMA 2014 proviendront du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'ivoire, de la Gambie, du Mali et du Togo avec une « forte » présence des décideurs politiques, des acteurs de la tradition, des leaders d'opinion, des chercheurs, des jeunes et des hommes de média.
« Ce festival est le fruit du travail menée par l'ASAMA tous les deux ans pour contribuer à la sauvegarde des traditions de masques en Afrique » a affirmé M. Dayo en ajoutant que l'édition de cette année porte sur le thème « masque, dialogue culturel et paix en Afrique »
Un thème qui permettra selon lui, de réfléchir et d'identifier des solutions pour promouvoir la viabilité et la durabilité du patrimoine culturel lié au masque africain dans un environnement marqué, a-t-il poursuivi par la montée de l'extrémisme religieux, le terrorisme doublé d'une crise identitaire dans certains pays de la sous-région.
« L'innovation majeur de cette année sera de mettre l'accès sur la diversité des prestations et l'animation des conférences en vue de sensibiliser les populations », a déclaré le secrétaire exécutif adjoint de ASAMA Léonce Ki.
Selon les organisateurs du festival, près de 60 millions de Francs CFA sont nécessaires pour la tenue effectivement de toutes les activités prévues. L'ASAMA espère pouvoir mobiliser 1/3 du budget par les recettes propres du festival et le reste du financement grâce à la contribution des partenaires.
L'Association pour la sauvegarde des masques a été accréditée en 2012 par l'UNESCO pour assurer des fonctions consultatives auprès du comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
NDT/TAA