La troisième édition de la rentrée littéraire du Faso aura lieu du 23 au 25 octobre 2014 sous le thème : « productions littéraires, meilleure capitalisation pour un développement durable ».

L'information a été donnée vendredi 17 octobre à Ouagadougou par la société des auteurs, des gens de l'écrit et des savoirs (SAGES), structure organisatrice de l'événement. Dédicaces d'œuvres, conférences publiques, lectures de textes, activités d'hommage, etc. sont inscrits au programme de la manifestation.

L'on retiendra que le 23 octobre, le public aura droit dans la matinée à la dédicace de l'œuvre « proverbe du Moogo » de Wendemité Ouédraogo aux archives nationales suivie à 16h de la cérémonie inaugurale. Les dédicaces se poursuivront le 24 aussi bien à la DGCOOP qu'aux archives nationales.

La soirée Calamu elle, est prévue pour le samedi 25 de 18h à 20h à l'Hotel Azalaï. La particularité de l'édition de cette année selon le président de la société, Dr Dramane Konaté réside dans deux faits.

Le premier se rapporte selon lui, à la thématique « qui renvoie à la l'écriture utilitaire pour le développement de la société ». L'autre raison est la perte brutale du vice président du Conseil de la SAGES en la personne de l'écrivain et poète Jacques Prosper Bazié. « La SAGES compte lui rendre un vibrant hommage à l'occasion de la soirée Calamu », a précisé Dr Konaté.

A propos de cette activité qui est à sa deuxième édition, les organisateurs ont indiqué qu'il s'agit d'une soirée d'hommages faite de distinctions. L'initiative vise à magnifier l'excellence en matière d'écriture et à susciter l'émergence de jeunes talents. Pour ce faire, seront décernés entre autres Calam, celui du jeune écrivain, celui de l'auteur burkinabè le plus lu en bibliothèque, de l'écrivaine confirmée...

Répondant aux préoccupations des journalistes, Dramane Konaté a souligné qu'il ne s'agissait pas d'un concours. « C'est pourquoi l'année dernière nous n'avons donné rien que des trophées mais pas d'enveloppes. Mais si nous pouvons par exemple permettre la réédition ou la promotion d'une œuvre, il n'est pas exclu que nous accompagnions son auteur», a-t-il confié.

A travers ce rendez-vous annuel du monde du livre les initiateurs entendent ainsi contribuer à une meilleure présence de la littérature burkinabè dans les programmes d'enseignement au Burkina Faso. Car, a noté M. Konaté, seulement 10% d'œuvres burkinabè sont inscrites aux programmes scolaires, d'où la nécessité de travailler à inverser la tendance.

Voro KORAHIRE
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