La transition de la télévision de l'analogique au numérique d'ici à 2015, telle est la vision affichée des Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). A moins de deux ans de la date butoir, force est de constater qu'un certain nombre de contraintes entravent cette transition. Et c'est pour faire l'état d'avancement du processus au sein des Etats de l'UEMOA, que le ministère de la Communication à travers le comité d'organisation des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) en collaboration avec la Télévision nationale de Burkina (TNB) a initié, ce jeudi 21 novembre 2013, un petit déjeuner de travail. Cette rencontre a été une occasion pour les participants d'avoir une idée des difficultés et les opportunités qu'offre cette mutation.
Deux communications ont permis la compréhension du processus. La première a porté sur le processus de transition numérique dans les pays de l'UEMOA. Pour le communicateur, Abossé Akué-Kpakpo, expert en technologie de l'information et de la communication de la commission de l'UEMOA, cette transition peut se faire dans les délais impartis. Il a affirmé que l'ensemble des télévisions sont concernées et que l'objectif est de permettre aux populations les plus reculées d'avoir accès à la télévision et ce, grâce à l'apport de matériel plus performant. Selon lui, des avancées dans le domaine sont perceptibles dans chaque pays, même si d'autres comme le Burkina Faso sont en avance. « Le Burkina Faso est le seul pays à disposer d'un cadre législatif et le seul à avoir désigné un opérateur pour accompagner les télévisions vers cette transition », a précisé M. Akué-Kpakpo. Il a aussi décliné les perspectives pour une meilleure transition vers la TNT. Pour lui, il va falloir organiser des cadres de rencontre pour faire comprendre le bien-fondé de cette mutation afin de permettre l'atteinte des objectifs d'ici à 2015. Il a rassuré que : « Nous pouvons y parvenir si les recommandations sont mises en œuvre ». La deuxième communication a été presentée par M. Philippe Kahoun qui est revenu sur les dispositions prises par le Burkina Faso pour être au rendez-vous de 2015. Selon lui, au plan organisationnel, un comité de pilotage dirigé par son excellence Beyon Luc Adolphe Tiao est déjà en place pour s'assurer de la mise en œuvre effective des recommandations. Au plan juridique, des textes ont été élaborés et une loi a été adoptée pour asseoir les bases de cette transition. Toujours selon lui, l'exécution a été confiée à un seul opérateur qui est chargé d'apporter son expertise à toutes les télévisions. Il a par ailleurs rappelé que le coût de ce passage va peser lourdement sur le budget de l'Etat. Mais il a plaidé pour une accélération du processus car il est un impératif pour les Etats membres.
Le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré a, quant à lui, avoué que la contrainte fondamentale de cette transition est d'ordre financier. Et que pour y parvenir, il faut un accompagnement dela commission de l'UEMOA et un plaidoyer auprès des chefs d'Etat afin qu'un fonds sous forme de prêt soit mis à la disposition des Etats par les banques régionales. L'expérience du "pays des Hommes intègres'' a été saluée lors de ce panel par les intervenants qui estiment que le pays connaît des avancées notoires dans le domaine par rapport aux autres. C'est pourquoi, M. Akué-Kpakpo soutient qu'avec une bonne stratégie et une volonté politique, les Etats peuvent réussir cette transition.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
-----------------------------------------------------------------------
VENDREDI 22 NOVEMBRE 2013
7 H 30 : Concertation entre responsables de presse
Lieu : Azalaï Hôtel Indépendance
Parrain : Lanciné DIAWARA
Participants : Responsables
de presses
8 H 00 : Suite exposition sur la Communication et les TIC
09 H 00 : Panel 3 : « Préservation de la paix en Afrique : place et rôle des médias »
Modérateur : Dr Seydou DRAME, CT du Ministre de la Communication
Communicateurs : Arsène Flavien Bationo, DP de « Le Stratège »
Jean GUION, Président international de l'Alliance Francophone
Anne MONSEU-DUCARME, co-fondatrice de Avocats sans frontière
10 H 00 : Conférence publique sur le rôle du griot dans la préservation de la paix
Lieu : ISIG International
Participants : tous les participants
10 H 00 : Visite de l'Observateur Paalga
Lieu : Siège L'Observateur Paalga
Participants : Les invités étrangers
11 H 00 : Visite de l'Assemblée nationale et entretien avec le président de l'institution
Lieu : Assemblée nationale
Participants : Députés, personnel de l'Assemblée nationale
11 H 00 : Panel 4 : « Liberté et responsabilité sociale des journalistes : quels types de rapports avec les acteurs politiques, économiques et sociaux »
Modérateur : Hamado OUANGRAOUA, Conseiller spécial du Premier Ministre
Communicateurs:Jean KOUCHNER, SG International de l'UPF
Marie Laure AUGRY, Médiatrice de France Télévision
Ahmed OUEDRAOGO, Directeur des affaires juridiques et du contentieux de la CIL
13 H 00 : Pause
15 H 30 : Panel 5 : « Opinion politique du journaliste et traitement de l'information en période de crise »
Modérateur : Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, DG Sidwaya
Communicateurs : Abdelmounaim DILAMI, PDG du Grp de presse Ecomédias
Constant NEMALE, PDG de Africa24
Jean MIOT, Grand maître de la confrérie de Gutenberg
15 H 00 : Intervention à l'ISIG International
Lieu : ISIG International
Intervenants : Marie-Laure AUGRY, Médiatrice de France télévision Bertrand CLUZEL, Directeur de la revue politique et parlementaire et Philippe POMEDIO, président de la chaîne CINAPS/ARTE
Participants : Etudiants
20 H 30 : Soirée d'hommage aux communicateurs traditionnels
Lieu : Salle des banquets de Ouaga 2000
Marraine : Madame Chantal COMPAORE
Participants : Tous les participants
SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013
10 H 30 : Cérémonie officielle de clôture
Lieu : Azalaï Hôtel Indépendance
Participants : Tous les participants