Trois grands points étaient inscrits à l'ordre du jour pendant cette séance de travail rendue possible grâce aux organisateurs de la 9e édition des universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO). Il s'agit de : la formation qualitative des acteurs en charge du processus de cette transition vers la TNT, la sensibilisation des éditeurs de fréquences afin qu'ils cernent mieux l'intérêt de la TNT pour les populations et aller vers les acteurs les institutions et partenaires pour le financement de ce processus afin que cette transition soit effective en 2015.
Selon le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard TRAORE, pour que ce processus de transfert soit possible, il faut que l'UEMOA accompagne les pays membres dans la réalisation. « C'est une grosse opportunité mais aussi une grosse contrainte pour cette transition vers la TNT car, aujourd'hui, il faut mobiliser au moins 40 à 50 milliards de francs CFA pour sa réalisation. Cette somme dans un budget maigrira les autres secteurs de développement. C'est pourquoi, nous demandons à l'UEMOA de venir en aide aux 8 pays de son espace afin de pouvoir atteindre l'objectif assigné » a-t-il ajouté le ministre.
Pour le représentant de l'UEMOA au Burkina, Abossé AKUE-KPAKPO, l'institution a mis un comité qui réfléchit sur cette problématique pour soutenir les pays membres.
Il soulignera que « l'UEMOA a mis une commission en place pour le financement de cette transition de la TNT. Nous sommes actuellement à pied-d' œuvre pour que d'ici 2015 ce transfert puisse être effectif. Je profite de l'occasion vous renchérir que le Burkina reste le bon élève parmi les autres pays dans le processus ».
Albert BATIONO